Si vous vendez régulièrement des objets sur Leboncoin ou sur Ebay, ou encore que vous louez un bien immobilier sur Airbnb ou Clévacances, la liste n’est bien entendu pas exhaustive, vous devriez bientôt recevoir un mail un peu intrigant, si vous ne l’avez pas déjà reçu.
Un email récapitulant les transactions
Ce mail récapitule votre activité en ligne sur chacun de ces sites : ce que vous avez vendu ou loué, et à quel prix. Si vous avez reçu ce mail, c’est que les plateformes de mise en relation entre particuliers y sont désormais contraintes par la loi. Les mêmes informations partent d’ailleurs simultanément en direction du fisc.
Si c’est le fisc qui demande ces informations, c’est bien évidemment pour pouvoir éventuellement vous réclamer quelque chose, à commencer par des impôts. Pour faire simple : vider ses placards, c’est gratuit, vendre sa voiture aussi. En revanche, vendre en ligne des petits bijoux que l’on fabrique soi-même, ou bien des vêtements que l’on brode, c’est normalement taxé.
Déclarer ses revenus issus de la vente en ligne ou de la location
Si vous achetez et revendez cinq voitures dans l’année, le fisc pourrait aussi considérer que vous en avez fait une activité. Même chose pour l’achat et la vente d’ordinateurs, de smartphones, ou de tablettes. 1 ou 2 par an, cela passe, 1 ou 2 par mois, ou plus encore, c’est louche.
Quant à la location, même si vous louez à des proches, elle est normalement imposée, sauf s’il s’agit d’une participation aux frais de chauffage ou d’entretien par exemple. Bien entendu, les transactions bouclées en dehors de ces plateformes ne figureront pas sur ces listes, et n’y figureront jamais. En revanche, celles qui passent par leur système de paiement intégré sont, de fait, officialisées, et transmises au fisc.