Elles fleurissent à chaque déconfinement printanier : les terrasses éphémères des établissements parisiens vont devenir pérennes une bonne partie de l'année. Mais les professionnels devront mettre la main à la poche.
Inaugurées en mai 2020 suite au premier déconfinement, les terrasses éphémères des établissements parisiens vont s'incruster dans le paysage de la capitale. Mais selon un règlement précis établi par la Mairie de Paris. Ces structures pourront donc rester en place entre le 1er avril et le 31 octobre, jusqu'à 22h pour éviter les nuisances sonores (les systèmes de musique électrifiés sont proscrits). « Les toits, les bâches, les barnums, le bois de palette, la publicité seront interdits », explique Olivia Polski, l'adjointe au commerce. En revanche, sont encouragés les parasols et les structures végétalisées et la Mairie organisera un concours des plus belles terrasses.
Règlement municipal
Les établissements devront demander une autorisation en ligne à compter du 21 juin. Il reviendra aux mairies d'arrondissement de donner leur aval, qui sera reconduit de manière tactile d'une année à l'autre. Les terrasses éphémères pourront déborder sur les places de parking en face de l'établissement, ainsi que sur l'espace en face des commerces voisins le soir (ces derniers devront donner leur accord préalable). Les professionnels qui enfreindront les règles seront passibles d'amendes, voire de sanctions comme le retrait de l'autorisation.
Des sanctions en cas d'infraction
Pour ce qui concerne cette année, l'exploitation d'une terrasse éphémère reste gratuit jusqu'à la fin du mois de septembre, une concession de la Mairie alors que la gratuité devait s'achever au 30 juin (c'est un manque à gagner de 40 millions d'euros pour les finances municipales). Ensuite, les établissements devront régler une redevance au mètre carré en fonction de l'attractivité de la rue.