5,6 milliards d’euros. Vous avez peut-être entendu parler de l’histoire rocambolesque de ce patron de bar, au Creusot, qui a reçu une facture de... 5,6 milliards d’euros.
Une erreur de facture pour un patron de bar
En l'occurrence, l’organisme qui lui réclamait des sous, nous le connaissons très bien à la radio, puisqu’il s’agit de la SACEM. Et la SACEM, c’est la société qui gère les droits d’auteur des artistes et compositeurs. Quand un café, bar, restaurant diffuse en salle à ses clients, il doit payer la musique à la SACEM, quelques dizaines d’euros par mois.
Dans le cas présent, l’erreur était absolument énorme, et notre patron de bar a choisi d’en rire, même si cela a tout de même dû lui faire un choc, à l’ouverture du courrier.
Pour contester une erreur de facture, faites-le rapidement et par écrit
Mais si la même chose vous arrive un jour, voici tout de même la conduite à tenir. Même une facture délirante, il faut la contester “dans les règles”. C'est-à-dire, non seulement appeler l’émetteur de la facture, mais aussi lui faire un courrier pour laisser une trace. Un mail c’est bien, une lettre recommandée, c’est encore mieux. À ne pas le faire, on s’expose en effet à des relances automatiques, et parfois même, au déclenchement de procédures plus pénibles, avec le concours d’un huissier. Bien sûr, n’importe quel huissier aurait tordu le nez, si on lui avait demandé de réclamer 5,6 milliards. Mais une facture de 56.000 euros, ou même de “seulement 5.600 euros”, il aurait déclenché les poursuites, et les ennuis qui vont avec.
Or, sachez le : un huissier, quand on lui demande de réclamer une somme d’argent, il ne se préoccupe pas de savoir si la facture impayée est correcte ou non. Lui, il est là pour recouvrer. Autrement dit, avant que les choses ne s’enveniment, quand vous recevez une facture qui n’a pas lieu d’être, ou dont le montant vous paraît anormalement élevé = con-tes-tez. Quand on attend trop, c’est toujours plus compliqué !