Jeux vidéo : Mario ne fait plus recette

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Par Tugdual de Dieuleveult Modifié le 30 janvier 2013 à 16h11

La vie de plombier est parfois difficile... même dans les jeux vidéo. Nintendo, frappé de plein fouet par la concurrence des jeux sur smartphones et tablettes, a réduit mercredi ses objectifs de ventes pour ses consoles Wii U, 3DS et DS et le groupe japonais anticipe désormais une perte pour son exercice clos fin mars.

C'est la spirale infernale et la princesse risque de ne pas être secourue par les deux copains que sont Mario et Luigi. La prévision des ventes de la console Wii U, sur laquelle Nintendo comptait pour se redresser, est revue à quatre millions d'unités pour l'exercice en cours au lieu de 5,5 millions précédemment. Celle pour les 3DS passe de 17,5 à 15 millions d'unités et les ventes de DS sont maintenant prévues à 2,3 millions d'unités au lieu de 2,5 millions.

Le groupe de Kyoto, déjà dans le rouge l'an dernier, table désormais sur une perte de 20 milliards de yens (162 millions d'euros) pour son exercice à fin mars, au lieu d'une prévision précédente d'un bénéfice de 20 milliards, et ce malgré l'appréciation récente du yen qui devrait favoriser ses ventes puisque plus de 70% de ses produits sont écoulés à l'étranger. Dix-neuf analystes prévoyaient en moyenne un profit de 12,1 milliards pour l'exercice 2012/2013. Sur les neuf mois au 31 décembre, le créateur de Super Mario a accusé une perte opérationnelle de 5,86 milliards de yens (47,6 millions d'euros), à comparer à une perte de 16,4 milliards un an plus tôt.

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Journaliste pour RMC.fr, Tugdual de Dieuleveult a demarré sa carrière à la télévision en réalisant un documentaire pour Canal+/Lundi Investigation (Dieuleveult : enquête sur un mystère). Il s'investit dans l'ONG Solidarité Internationale et part au Darfour en 2008 pour la Journée Mondiale de l'Eau. En 2010, il rejoint l'équipage de La Boudeuse en Amazonie et participe à l'élaboration de deux documentaires diffusés sur France 5. Il se spécialise ensuite sur le web et collabore avec plusieurs rédactions dont Europe 1, Atlantico, Oh My Food et RMC depuis 2012. Il a intégré Economie Matin dès sa création.

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