Emmanuel Macron et le gouvernement préparent les esprits à la fin du bouclier tarifaire et des diverses aides pour le pouvoir d'achat. Des mesures plus ciblées sont prévues pour les Français les plus modestes.
Le « quoi qu'il en coûte » pour maintenir le pouvoir d'achat en période de forte inflation ne tiendra pas très longtemps. L'exécutif prépare le terrain à la fin du bouclier tarifaire, qui limite les hausses des factures d'énergie à 4%, ainsi qu'à la remise de 18 centimes du litre pour tous les automobilistes. L'heure sera bientôt aux mesures ciblées pour aider les Français les plus modestes, ils ne seront pas exposés à « des hausses inconsidérées du prix de l'énergie », a expliqué Bruno Le Maire à LCI. Mais les autres, « ceux qui peuvent se le permettre », paieront plus cher.
Préparer les esprits
« Ça n'est pas possible que l'État prenne la totalité des conséquences pour tout le monde », a prévenu Emmanuel Macron lors de son interview du 14 juillet. Pour les automobilistes, « on va plus cibler, par exemple pour venir en aide aux gros rouleurs », ajoute le chef de l'État, faisant écho aux propos d'Elisabeth Borne qui disait il y a quelques jours : « il faut passer de mécanismes généraux à des mécanismes plus ciblés ». Cela s'appliquera à toutes les hausses, pas uniquement celle de l'essence.
Aides plus ciblées
Le ministre de l'Économie a demandé aux Français de « regarder la facture de gaz » qui aurait dû augmenter de 50% : « les Français ont vu 0 % de hausse, après une augmentation en octobre 2021 ». Il invite tout le monde à « rajouter 50% dans sa tête et se dire "Ça, c'est l'État qui a l'a pris en charge" ». Et « même chose pour l'électricité, son prix aurait dû augmenter de 35%, il n'a augmenté que de 4% », ajoute-t-il.