Stop à la ruineuse réforme Peillon des rythmes scolaires !

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Par Jean-Michel Fourgous Modifié le 27 septembre 2013 à 16h50

Appel aux Maires de France, aux parents, aux Enseignants

STOP A LA REFORME PEILLON SUR LES RYTHMES SCOLAIRES !

La réforme des rythmes scolaires du Ministre de l'Education nationale, Vincent Peillon, est déjà, avant même son application complète, une aberration économique, familiale et éducative. De plus, elle entraînera automatiquement une hausse des impôts locaux (jusqu'à 5 points d'impôts en plus !) dans un contexte de ras-le-bol fiscal des Français.

Cette réforme, dont l'objectif est de rééquilibrer les rythmes des enfants en revenant à la semaine de 4 jours ½ pour laisser place à plus d'activités périscolaires, divise le corps enseignants, inquiète les familles et fragilise les collectivités locales. Alors qu'elle se voulait consensuelle, elle a donné l'image de l'impréparation, de la cacophonie et de l'inefficacité :

C'est une réforme coûteuse. Contrairement au principe de libre administration des collectivités locales, le Gouvernement a transféré cette nouvelle charge aux communes sans leur transférer les moyens correspondants. Le fonds exceptionnel « d'amorçage » (50 euros/an/enfant) est insuffisant (coût estimé : minimum 150 euros/an/enfant) et ne sera pas pérenne. Selon un sondage Harris, 73 % des Français n'acceptent pas de payer plus d'impôts locaux pour que les activités périscolaires soient gratuites.

C'est une réforme injuste. Elle creuse les inégalités entre villes riches et villes pauvres. Les activités périscolaires n'étant pas obligatoires, les familles aisées pourront récupérer leurs enfants plus tôt (dès 15h30) ; les autres, n'auront pas le choix. Par ailleurs, L'enseignement privé sous contrat n'est pas tenu d'appliquer cette réforme, créant ainsi une école à deux vitesses.

C'est une réforme qui divise. Elle a été le théâtre de fortes résistances au changement dans le système éducatif. Censée être un exemple de concertation, elle s'est faite, à la hâte, sans plan de financement, et sans l'accord des syndicats, des parents d'élèves et des élus locaux. Résultat : moins de 20% des communes sont passés aux 4 jours et demi à la rentrée 2013, avec souvent une cacophonie à la clef (ex. : à Trappes, dans les Yvelines, la semaine est désorganisée et les activités se limitent à de la simple garderie).

C'est une réforme qui n'a pas démontré son efficacité. Le niveau de fatigue des enfants est inchangé. Les programmes scolaires n'ont pas été adaptés et les inégalités sociales se creusent chaque jour davantage. Le système scolaire français favorise l'exclusion des élèves des milieux modestes. La réforme Peillon ne fait qu'accentuer ce phénomène.

L'Ecole française mérite mieux. A choisir, il aurait mieux fallu affecter le milliard et demi d'€ que coûterait la réforme des rythmes scolaires à un grand plan de modernisation de la pédagogie avec les outils numériques.

Il faut remettre complètement à plat la réforme Peillon qui ne satisfait personne, faire d'urgence une évaluation, et permettre aux communes de reporter son application.

Les Maires n'ont pas l'intention de financer cette réforme par l'augmentation des impôts locaux, surtout à une période où le pouvoir d'achat de nos concitoyens baisse et doit être protégé.

SIGNEZ CETTE PETITION CONTRE LA LOI PEILLON SUR :

contrelaloipeillon.fr

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Jean-Michel FOURGOUS est le Délégué général et le Porte-parole de "Génération entreprise - Entrepreneurs associés", think tank réunissant plus de 80 Députés issus du monde de l'entreprise, dont l'objectif est de faire la pédagogie de l'économie. Chef d'entreprise et Maire d'Elancourt, ville de 30.000 habitants dans les Yvelines, Jean-Michel Fourgous est ancien Député des Yvelines et ancien Président du groupe d'études sur les PME à l'Assemblée nationale.

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