Rentrée : Paris reste la ville la plus chère pour les étudiants

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Par Paul Laurent Modifié le 22 août 2022 à 16h45
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68,7%68,7 % des étudiants n'habitent plus chez leurs parents.

Selon l’Union nationale des étudiants de France (Unef), il faut compter 1.332,52 euros par mois pour un étudiant pour vivre à Paris.

Impact de l’inflation

« 68,7 % des étudiants n’habitent plus chez leurs parents », explique l’Unef dans son classement des villes les plus chères pour les jeunes en université ou à l’école. Selon cette étude, c’est Paris qui arrive en tête des villes les plus chères pour les étudiants. Parmi les 10 villes les plus chères de France pour les étudiants, il y a, en plus de Lyon et Nice, 8 villes en Île-de-France. Il s’agit de Nanterre, de Saint-Denis, de Créteil, d’Orsay, de Guyancourt, de Cergy et de Champ sur Marne. Pour le syndicat étudiant, ce qui constitue les plus gros postes de dépenses pour les étudiants sont les transports et bien entendu les loyers.

Si à Paris, il faut compter en moyenne 1.332,52 euros par mois pour vivre, il faut compter 862 euros de logement et 350 euros de transport. En plus de cela, avec l’inflation, tous les prix augmentent. « Les inégalités entre les villes se creusent et les prix sont en hausse », juge l’Unef. « Dans les grandes villes, les prix augmentent de 2,08 % et, globalement, la hausse représente 1,37 %. L’inflation sur les loyers représente 3,6 % et l’impact sur les étudiants est très fort », explique l’Unef dans son étude.

Une revalorisation des APL

Autre part en France, les prix sont largement en dessous de Paris. Au Mans, par exemple, il faut compter 850,44 euros par mois tout compris. Mais les augmentations de prix se font aussi partout en France. À Brest, les loyers ont notamment augmenté de 13,78%, soit la plus forte hausse en France métropolitaine. La plus forte hausse du côté des prix des Transports a été à Limoges, avec une augmentation de 11,11%.

Face à ce phénomène de hausse des prix, l’Unef appelle le gouvernement à des efforts supplémentaires pour venir en soutien aux étudiants. En effet, le gouvernement a annoncé une revalorisation des APL de 3,5% alors que le syndicat étudiant milite quant à lui pour une revalorisation de l’ordre de 20%. L’Unef demande également un plan de construction de logements étudiants. Le syndicat reconnaît tout de même que la mesure pour l’encadrement des loyers était efficace. Cela a permis de faire baisser les prix du loyer à Paris notamment, mais le syndicat demande à ce que la mesure soit « généralisée dans l’ensemble des villes universitaires » ainsi que « dans l’ensemble du parc prive? ».

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