Salon du Bourget : Boeing décroche encore plus de commandes qu’Airbus

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Par Laure De Charette Publié le 19 juin 2015 à 6h29
Airbus
@shutter - © Economie Matin
30%Le marché asiatique représente 30% des livraisons mondiales d'avions neufs prévues dans les vingt prochaines années.

145 commandes fermes côté américain, 124 côté européen. Le match est donc joué. C’est à nouveau une semaine cruciale qui s’est déroulée au Salon du Bourget pour les deux leaders mondiaux du secteur de l’aéronautique.

Des milliards et quelques ristournes

Boeing a donc annoncé un bilan de 154 commandes fermes pour ses appareils, d’une valeur de 20,2 milliards de dollars (au prix catalogue). L’entreprise devance donc Airbus, avec 124 commandes fermes d'appareil pour un montant catalogue de 16,3 milliards de dollars.

Reste que ces sommes astronomiques sont à relativiser : comme le rappelle Time to sign off, "les discount consentis aux compagnies acheteuses atteignent jusqu'à 60%" par rapport au prix catalogue.

Voilà pour les commandes fermes. Mais si l’on prend en compte les options et les intentions d'achat, alors Airbus redevient numéro un ! Reste à savoir combien de ces "touches" se concrétiseront et donneront lieu à une vente réelle.

Mieux que prévu

"Nous avons eu un salon très réussi", s'est félicité Fabrice Brégier, PDG d’Airbus. "C'est plus que ce à quoi je m'attendais", a-t-il ajouté. "Cela confirme que la tendance du marché est très positive".

Conséquence directe de ces bons résultats : à l’usine de Toulouse, rien que la chaîne de production des A350 va tourner jusqu'en 2023 au moins.

L’enjeu du Salon était notamment de séduire de nouveaux clients, mais aussi de finaliser certains gros contrats évoqués avec différentes compagnies aériennes.

Avec la très forte demande de nouveaux clients, notamment originaires des pays du Moyen-Orient, où les populations ont à leur tour les moyens, les opportunités et l’envie de voyager dans le monde entier, les deux entreprises ne cessent de battre leurs propres records commerciaux au fil des ans.

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Journaliste depuis 2005, Laure de Charette a d'abord travaillé cinq ans au service France du quotidien 20 Minutes à Paris, tout en écrivant pour Economie Matin, déjà. Elle est ensuite partie vivre à Singapour en 2010, où elle était notamment correspondante du Nouvel Economiste et où elle couvrait l'actualité politique, économique, sociale -et même touristique !- de l'Asie. Depuis mi-2014, elle vit et travaille à Bratislava, en Slovaquie, d'où elle couvre l'actualité autrichienne et slovaque pour Ouest France et La Libre Belgique. Elle est aussi l'auteur de plusieurs livres, dont "Chine-Les nouveaux milliardaires rouges" (février 2013, Ed. L'Archipel) et "Gotha City-Enquête sur le pouvoir discret des aristos" (2010, Ed. du Moment). Elle a, à nouveau, rejoint l'équipe d'Economie Matin en 2012.