L'année qui vient de s'achever n'a pas été de tout repos pour la SNCF, avec de nombreuses perturbations qui ont provoqué d'importants regards, en particulier dans les grandes gares parisiennes. Guillaume Pépy, le patron de la société, veut mettre le paquet pour améliorer le service.
Après plusieurs semaines de silence, Guillaume Pépy a fait sa rentrée médiatique au micro de BFM TV et de RMC. Le président de la SNCF a traversé sa feuille de route pour la nouvelle année, avec pour commencer la nécessité d'améliorer la ponctualité des trains. 90% d'entre eux arriveront à l'heure, promet-il, « lorsque l'horloge arrivera à l'heure, le train devra partir. Nous allons y travailler toute l'année », a-t-il surenchéri. Une ponctualité qui passe par la modernisation du réseau ferroviaire : 135 trains « tout neufs » vont ainsi renforcer l'Ile-de-France et les régions.
Retards à répétition
Pour Guillaume Pépy, les retards à répétition s'expliquent en grande partie par l'insuffisance des investissements dans le réseau classique. La SNCF va investir 5,2 milliards d'euros cette année pour maintenir et moderniser les lignes d'un réseau vieux de 30 ans en moyenne, rappelle le PDG de l'entreprise. Les gares bénéficient également de cet effort de modernisation, en particulier les gares du Nord et d'Austerlitz à Paris, ou encore celles de Rennes, de Nantes et de Lyon Part-Dieu.
Pas de suppression de gares
Prenant le contre-pied de son ministère de tutelle, Guillaume Pépy a assuré qu'il n'était « pas question » de supprimer les gares des villes moyennes ». Pourtant, Elisabeth Borne, la ministre des Transports, avait fait polémique en déclarant que des gares TGV allaient disparaitre pour permettre à la SNCF de réaliser des économies. L'entreprise va également faire rouler « deux fois plus » de Ouigo, les trains « low cost » de la SNCF ; à terme, ce sont 13 millions de passagers qui voyageront via cette formule.