Les recherches d’emplois avec le mot-clé « télétravail » ont fait un bond impressionnant. En même temps, certains salariés s’inquiètent des effets négatifs que celui-ci peut avoir, peut-on conclure à la lecture d’une étude réalisée par Glassdoor.
73% des hommes affirment avoir ressenti des impacts négatifs du télétravail sur leur carrière
Vécu par certains salariés et candidats à l’embauche comme une contrainte, pour d’autres la possibilité de travailler à distance est vue comme étant un atout de l’entreprise. Le célèbre site d’évaluation des entreprises et d’offres d’emploi Glassdoor a ainsi évalué que les recherches d’emploi avec le mot-clé « télétravail » avaient bondi de 460% entre juin 2019 et juin 2021.
En même temps, le télétravail suscite des craintes. Et elles sont plus fortes chez les hommes que chez les femmes. Les hommes sont en effet 73% à affirmer qu’ils ont ressenti des impacts négatifs du télétravail sur leur carrière, tandis que les femmes sont 60% à l’affirmer. Les hommes sont 35% (contre 27% des femmes) à être inquiets des conséquences du télétravail sur la productivité de leur équipe, 27% (contre 19% des femmes) à être inquiets de leurs perspectives d’augmentation et 21% (contre 14% des femmes) à être inquiets de leurs perspectives de promotion.
Les femmes moins enthousiastes que les hommes face au retour au bureau
La même étude nous apprend que les hommes sont plus nombreux que les femmes (85% contre 71%) à souhaiter retourner au bureau. De plus, 24% des femmes ne souhaitent pas du tout de retour en présentiel contre 14% des hommes. Interrogées sur leurs raisons, les femmes citent avant tout la perte de temps dans les transports (45%) et la perte de souplesse dans leur journée de travail (36%). Ces deux points ne sont cités que par respectivement 38% et 30% des hommes ne souhaitant pas un retour au bureau.
Toujours est-il que la possibilité de travailler n’aurait pas d’importance primordiale. Interrogés sur les aspects déterminants à leurs yeux lorsqu’ils cherchent un travail, 63% des candidats à l’embauche ont cité avant tout la rémunération, 48% le bien-être au travail et, en dernier lieu seulement, 43% ont cité la possibilité d’aménager leurs horaires et jours de télétravail.