Après les régionales, l’ouverture à la concurrence des TER se poursuit

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Par Quitterie Desjobert Modifié le 12 juillet 2021 à 14h32
Ter Ouverture Concurrence Region
7%La région Grand-Est teste l'ouverture à la concurrence sur 7% de son réseau TER.

Les régions françaises continuent à lancer des appels d'offres pour l'ouverture à la concurrence de leurs réseaux de transport express régional.

Ouverture à la concurrence des TER

L'ouverture à la concurrence des réseaux TER se poursuit en France. Après l'expérimentation dans cinq régions, d'autres rejoignent la danse et commencent à lancer des appels d'offres. Reconduits par les élections de juin 2021, les élus régionaux favorables à cette ouverture à la concurrence pour la SNCF continuent donc le processus.

La Provence-Alpes-Côte d'Azur, le Grand-Est, les Hauts-de-France, l'Ile-de-France et les Pays-de-la-Loire ont déjà commencé leurs appels d'offres auprès d'exploitants français mais aussi allemands, italiens et espagnols. Ces derniers ont pour mission de concurrencer la SNCF. La région PACA est la plus avancée dans le processus, puisqu'elle devrait, dès le mois d'octobre 2021, annoncer le gagnant de ses deux appels d'offres pour la ligne Marseille-Toulon-Nice, mais également pour les lignes de liaisons locales gravitant autour de Nice.

Une ouverture rejetée par certaines régions

Si les résultats d'appels d'offres vont se multiplier dans les régions ayant lancé le processus, le démarrage de l'exploitation par les concurrents de la SNCF n'est pas attendu avant fin 2023 pour les Hauts-de-France et fin 2024 pour la région PACA. Il faut en effet le temps aux nouveaux exploitants de se doter de trains et d'infrastructures.

Les autres régions préfèrent pour le moment attendre avant de se lancer dans le processus d'ouverture à la concurrence, laissant pour le moment la SNCF aux rênes de leurs réseaux TER. Elles devront cependant commencer les appels d'offres dès 2023.

De son côté, la SNCF n'entend pas se laisser faire et compte bien remporter le maximum de contrat, comme l'explique son PDG, Jean-Pierre Farandou qui explique que « la SNCF sera partout. On va se battre sur chaque appel d'offres. »

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Journaliste économique et politique

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