Travail : un jeune sur cinq prêt à « coucher » pour réussir

Paolo Garoscio
Par Paolo Garoscio Publié le 9 mai 2016 à 7h59
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43%Pour 43 % des salariés les chefs promeuvent avant tout ceux qui les flattent.

Le monde du travail est une jungle, ce n'est pas une nouveauté. En ce moment c'est même une jungle où il est compliqué d'entrer, le chômage est à son paroxysme, et où il est facile d'en sortir. Alors pour réussir, les jeunes sont prêts à faire tout et n'importe quoi. Certains donneraient même de leur personne si besoin était...

Flatter les chefs et se taire : la recette du succès

Un sondage OpinionWay publié lundi 9 mai 2016 réalisé pour les éditions Tissot montre à quel point la réussite est importante pour les jeunes et ce qu'ils sont prêts à faire pour l'atteindre. En bref : ils sont prêts à tout.

C'est ce qu'ont déclaré 75 % des 18-24 ans interrogés (contre 51 % des 35-49 ans et 44 % des + de 50 ans) ; et ils ont leur petite idée sur la manière de s'attirer les faveurs de leurs supérieurs. La flatterie serait l'arme la plus efficace : pour 43 % des salariés les chefs vont promouvoir avant tout ceux qui les flattent, devant ceux sont les plus compétents (36 % des interrogés). Les compétents sont même dépassés par ceux qui ne pensent qu'à eux : 39 % des interrogés pensent que les chefs vont les promouvoir plus facilement.

Flatter serait donc un ingrédient du succès... surtout s'il est couplé avec un semblant d'approbation : 22 % des interrogés estiment que c'est utile de dire toujours "oui" à son chef. Le même nombre est prêt à utiliser ses charmes et 29 % des salariés sont prêts à mentir un peu pour bien se faire voir.

Coucher avec son chef ? Si besoin est, les Français ne disent pas non

L'enseignement le plus étonnant de ce sondage mené pour les éditions Tissot est que les Français sont prêts à finir dans le lit de leur chef pour réussir. Ils sont 9 % à se dire disposés à coucher, sur l'ensemble des salariés. Mais ce sont les jeunes qui utiliseraient, si besoin, cette technique le plus facilement.

18 % des jeunes entre 18 et 24 ans sont en effet disposés à échanger une partie de jambes en l'air contre un peu de réussite dans leur travail.

Paolo Garoscio

Après son Master de Philosophie, Paolo Garoscio s'est tourné vers la communication et le journalisme. Il rejoint l'équipe d'EconomieMatin en 2013.   Suivez-le sur Twitter : @PaoloGaroscio

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