Les cinémas ont connu de grandes difficultés durant la crise sanitaire, en raison des fermetures administratives des salles. Les exploitants cherchent désormais des solutions pour rebondir.
Entre les fermetures de salles et le pass sanitaire, les salles de cinéma ont connu des années 2020 et 2021 particulièrement difficiles. Si les exploitants ont été soutenus par les pouvoirs publics, la situation de plusieurs d'entre eux demeurent extrêmement fragiles. CGR, le deuxième réseau en France, évalue l'hypothèse d'un repreneur. Le leader du secteur, Pathé-Gaumont, a annoncé son intention de se lancer à la Bourse de Paris en 2024. Avec un objectif : récupérer de l'argent frais pour investir dans la modernisation de ses salles et pour produire du contenu.
Moderniser l'équipement
Les salles, tout d'abord : certains équipements, comme les projecteurs numériques, sont en fin de vie pour bon nombre d'entre eux. L'autre volet de ce plan d'investissement à 100 millions d'euros, c'est la production de contenus et tout particulièrement de séries TV. Pathé-Gaumont a l'intention de lancer un service de vidéo à la demande en France, à l'image de la plateforme de streaming lancée il y a cinq ans aux Pays-Bas et qui donne toute satisfaction.
Pas de fusion avec UGC
Pour obtenir de l'argent frais, le groupe avait envisagé d'autres options, comme l'ouverture du capital à un partenaire ou un mariage avec UGC. Une proposition de fusion avait été faite l'an dernier, mais elle n'a abouti à rien. Ailleurs dans le monde, la situation est compliquée pour les salles de cinéma. Cineworld, deuxième chaîne mondiale de cinémas, s'est ainsi placée sous la protection de la loi américaine sur les faillites…