Urbanisme à Toulouse : la ville passée au peigne fin

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Par Partenaire Publié le 29 avril 2015 à 10h43
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L’Insee vient de publier au mois d’avril une étude intitulée “ Toulouse : la ville en rose ?”. L’occasion d’apprendre les spécificités de cadre de vie toulousain et de son marché immobilier grâce à cet audit qui comparait Toulouse à 44 autres villes européennes.

Plus de locataires que de propriétaires à Toulouse. C’est une des spécificités de la ville rose qui ressort de cet audit. 55% des Toulousains sont locataires de leur logements contre 42,5% propriétaires, les 2,5% restants concernent des types d’habitats autres comme des étudiants habitant chez leurs parents ou des logements de fonction. C’est également l’occasion d’apprendre que la surface moyenne habitée s’élève à 42m2. Ces chiffres s’expliquent par la forte proportion d’étudiants à Toulouse qui s’élève à plus de 100 000 étudiants. Toulouse compte 704 000 habitants, autant que la ville espagnole Séville.

D’après l’Insee, cette proportion de locataires par rapport aux propriétaires s’explique par son nombre d’étudiants mais également par les politiques de défiscalisation pour soutenir l’achat d’appartements neufs en région toulousaine ou non destinés à la location. Il faut dire que l’offre en immobilier neuf à Toulouse est conséquente par rapport à de nombreuses métropoles provinciales françaises. Une autre donnée vient confirmer cette tendance : l’âge médian des Toulousains. Il est de 34 ans dans la capitale de la région Midi-Pyrénées contre 40 ans dans les autres villes étudiées lors de cet audit. Ainsi plus de 4 ménages sur 10 sont locataires dans le parc immobilier privé à Toulouse, contre 3 à Bordeaux et moins de 1 sur 10 dans les villes espagnoles étudiées.

D’ailleurs, le Toulousain type a 30 ans et travaille dans la fonction publique. Les autres secteurs économiques clés à Toulouse sont le commerce et l’industrie, avec Airbus, et les activités scientifiques et techniques. Les Toulousains parcourent environ 19km pour se rendre à leur lieu de travail depuis leur domicile, en 29 minutes en moyenne. Cela s’explique par l’étalement particulièrement important de la ville sur 460 km2 contre 39km2 pour Athènes, par exemple. Pour reprendre les termes de l’étude de l’Insee, Toulouse offre ainsi “un habitat et un espace de vie particulièrement aéré, avec 1 530 habitants au km2, la ville compte une faible densité de population au regard de ses consœurs européennes de poids démographique comparable (3 200 h/km² en moyenne)”.

La ville rose n’est pas en reste sur le plan de la culture et de l’activité physique. Bien qu’elle manque de théâtres, avec 9 théâtres comptabilisés par le CNT, Toulouse “souffre d’un sous-équipement”, alors que Lisbonne ou Stockholm compte respectivement 49 et 45 salles de théâtre. Même constat pour le cinéma avec 15 places pour 1000 habitants, mais le ville rose se rattrape avec les bibliothèques puisqu’elle en compte 53, alors que la moyenne européenne est fixée à 37,5. Cette étude met en avant plus de points positifs au crédit de la ville rose que d’inconvénients.

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