Les vols en France, possibles dès le mois de juin selon l’IATA

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Par Aurélien Delacroix Modifié le 18 mai 2020 à 10h15
Secteur Aerien Redecollage 1
@shutter - © Economie Matin
50%S'il faut neutraliser le siège central, alors le prix des billets devrait augmenter de 50% selon l'IATA.

Le secteur aérien particulièrement affecté par les mesures de confinement et la fermeture des frontières, entend reprendre les vols dès le mois de juin. Les gouvernements doivent encore donner leur accord.

L'Association internationale du transport aérien (IATA) a dévoilé son plan de vol pour un redémarrage de l'activité dans le secteur. Il y a urgence : des dizaines de compagnies sont au bord de la faillite. Une activité réduite à sa plus simple expression, une trésorerie qui fond, des suppressions d'emplois… Malgré le soutien des gouvernements, les compagnies aériennes ont besoin de rendre les vols. Alexandre de Juniac, président de l'IATA et ancien président d'Air France, a dévoilé les grandes lignes du plan de redémarrage de l'industrie, qui compte trois phases. La première, c'est la réouverture des marchés domestiques en juin : « on devrait pouvoir voyager en France à partir de juin », a-t-il expliqué au micro de France Inter.

Réouverture progressive des lignes

Deuxième phase : à partir de juillet, réouverture des marchés continentaux, « c'est-à-dire l'Europe, l'Amérique du Nord ou l'Asie-Pacifique ». Et enfin, à compter du troisième trimestre, les vols intercontinentaux. Alexandre de Juniac relève que les gouvernements avec lesquels l'IATA discute ont une attitude « assez ouverte » sur la question. Certes, le trafic sera réduit et le nombre de destinations sera plus limité, « mais enfin on pourra prendre l'avion ». Avec les mesures sanitaires qui s'imposent tout de même : port du masque, contrôle des températures, déclaration sanitaire des passagers, et un seul bagage cabine pour limiter l'encombrement au moment de l'embarquement.

Port du masque obligatoire

Il n'est par contre pas prévu que le siège du milieu soit neutralisé : « soit on ne vole pas parce que les avions perdent de l'argent à chaque vol, soit il faut augmenter les prix d'au moins 50% ». Pour le patron de l'association, le risque de contamination est « minimal » à bord des avions en raison de la filtration de l'air et du fait que les passagers sont assis les uns derrière les autres.

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De formation économiste, Aurélien s'est spécialisé dans le domaine de la technologie, plus particulièrement dans l'émergence de l'intelligence artificielle et ses implications sociétales.