Smartphones : l’application « Yo » lève 1,2 million de dollars

Jean Baptiste Le Roux
Par Jean-Baptiste Le Roux Modifié le 20 juin 2014 à 13h52

Un bouton, une seule fonction. Envoyer le message "Yo" à ses contacts. Malgré son aspect simpliste, l’application "Yo" réussit une double performance. Celle de se classer en tête des applications gratuites les plus téléchargées, dans le domaine des réseaux sociaux, et surtout de lever 1,2 million de dollars.

Vous n’y croyez pas ? C’est pourtant vrai.

Plus de 50 000 téléchargements pour "Yo"

L’application "Yo" pour smartphones, créée par Or Arbel à la demande d’un de ses amis, entrepreneur, cartonne. Disponible depuis le mois d’avril seulement sur l’App store d’Apple, cette application revendiquait il y a quelques jours 50 000 téléchargements, et 4 millions de "Yo" envoyés.

L'application "Yo" lève 1,2 million de dollars

Jeudi 19 juin, cette application à fonction unique se classait même en tête des applications gratuites les plus téléchargées aux Etats-Unis, dans le domaine des réseaux sociaux. Ce qui a permis à son développeur, désormais devenu PDG de "Yo", de lever 1,2 million de dollars auprès d’investisseurs anonymes.

"Yo" : utile ou pas ?

Ici et là, dans les médias, comme sur les réseaux sociaux, on critique vivement ce pari fou et la levée de fonds dont a bénéficié Yo. Peu de personnes voient en cette application une utilité sur le long terme. Peu de personnes sauf peut être Marc Andreessen, le père du premier navigateur Internet, Mosaic, qui a déclaré sur Twitter que cette application était promise à un bel avenir.

Remplacer les appels manqués sur téléphone

Yo permettrait ainsi de remplacer le fait de "bipper" une personne, via un appel manqué. Le Parisien rapporte notamment qu’en Asie du Sud-Est et en Afrique, l’appel manqué est fréquemment utilisé. Ainsi au Bengladesh, 70 % du trafic mobile repose sur les appels manqués. Deux régions qui totalisent à elles seules 5 milliards d’individus…

Jean Baptiste Le Roux

Jean-Baptiste Le Roux est journaliste. Il travaille également pour Radio Notre Dame, en charge du site web. Il a travaillé pour Jalons, Causeur et Valeurs Actuelles avec Basile de Koch avant de rejoindre Economie Matin, à sa création, en mai 2012. Il est diplômé de l'Institut européen de journalisme (IEJ) et membre de l'Association des Journalistes de Défense. Il publie de temps en temps dans la presse économique spécialisée.

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