C’est bien connu, il faut construire les villes à la campagne ! Mais on n’avait pas encore pensé à implanter la campagne dans la ville.
Piétonisation de Paris : le 23 mars ne prenez pas la clé des champs ! Votez !
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Published on 19 mars 2025 10h46
148 EUROSStationner à Paris coûte en moyenne 148 euros par mois.
C’est chose faite à présent, grâce à la Maire de Paris qui ne recule devant rien pour que les Champs-Elysées redeviennent des champs labourés. En attendant, un vote est prévu dimanche 23 mars pour nous demander notre avis et autoriser la piétonisation de centaines de rues (sans même savoir lesquelles : un blanc-seing comme vous n’en avez jamais vu. Et ce n’est pas parce que ce n’est pas dans votre quartier qu’il faut voter OUI !).
On peut toujours rêver, s’amuser, verdir tout ce qui nous gêne… mais la situation est grave. Tous les Parisiens l’auront constaté : les commerces ferment. Ceux qui restent, souffrent déjà des classiques empêchements croissants dus entre autres à la mairie de Paris, qui vont des normes aux taxes (on se souviendra longtemps de celle sur l’emballage de la baguette des boulangers, les commerçant les plus nombreux et indispensables), du recrutement de plus en plus difficile étant donnée l’impossibilité pour les salariés de se loger à Paris, jusqu’au prix des matières premières, de l’énergie, etc.
Et ne voilà-t-il pas qu’a surgi l’idée brillante d’interdire la circulation dans 500 rues pour les rendre piétonnes. Tous les commerçants vous le diront : rendre des rues piétonnes, c’est quasiment les condamner, contrairement à ce qu’on pourrait imaginer. Pas de voiture pour s’y rendre, pour transporter ses achats, personnes âgées, etc. … Franchement, est-ce le moment de faire une économie de guerre verdoyante, la fleur au fusil ? Comment peut-on manquer à ce point de jugement et de capacité d’adaptation aux circonstances ? La PME, la plus petite soit-elle, sait s’adapter à la conjoncture, à l’humeur des clients, à sa trésorerie mais ceux qui nous gouvernent, d’évidence pas.
Et là, non seulement cette piétonisation va coûter cher à la Ville de Paris, mais cela va coûter cher à l’économie de proximité déjà mal en point, poussant certains commerces à fermer ; et encore une fois, empêcher les « banlieues » avoisinantes – qui de toute façon n’ont pas les voitures adéquates pour entrer dans Paris me direz-vous, de se déplacer pour faire leurs courses.
Stop à ces délires qui nous ruinent à petit feu et, surtout, qui font passer les responsables politiques pour des zozos inconscients ne parlant qu’à des bobos ou à quelques jeunes drogués à la chlorophylle.
Il y a donc un vote dimanche ! et il faut absolument résister à la première réaction de Parisiens nantis qui se disent « oh ce serait sympa une rue piétonne avec des plantations » : soyons responsables, résistons au chant des grillons et prenons en compte la réalité.
La réponse est non ! on doit pouvoir circuler dans Paris, on ne doit pas investir des millions dans tout et n’importe quoi. Quant à ce que donnent des rues interdites à la circulation, demandez ce qu’ils en pensent à tout ceux qui fréquentent de près ou de loin la rue de Rivoli : CO2 assuré avec les encombrements… au profit des cyclistes !
Renseignez-vous sur les conséquences du même type de catastrophe organisée à Lyon, consistant à interdire la circulation dans la « Presqu’île » : comment ne pas craindre une disparition du commerce indépendant du fait du manque de stationnement, et déjà mis à mal auparavant par de longs travaux ?
Merci à ces maires écolos qui n’ont pas la basse préoccupation matérielle des commerçants et de ceux qui travaillent avec eux. Mais n’y a-t-il donc personne pour contrer ces bévues idéologiques ?>