TVA : Bayrou condamne à mort des milliers d’auto-entreprises

Une réforme passée en force, une menace sur la survie des petites entreprises, des entrepreneurs à bout de souffle. Le budget 2025 marque un tournant brutal pour les micro-entrepreneurs, les forçant à intégrer une TVA qu’ils ne pourront ni absorber ni répercuter.

Paolo Garoscio
Par Paolo Garoscio Modifié le 5 février 2025 à 6h38
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budget-senat-hausse-tva-temps-travail-2025 - © Economie Matin
20%La TVA en France est de 20%.

Entre colère, incompréhension et résignation, ces travailleurs indépendants se retrouvent piégés dans un système qu’ils ne maîtrisent plus. Quels seront les impacts concrets de cette nouvelle règle sur la TVA ? Qui sont les grands perdants ? Décryptage d’une mesure qui s'annonce comme un séisme économique.

TVA : le piège se referme sur les auto-entrepreneurs en 2025

Un coup de massue fiscal sous couvert de rigueur budgétaire

Depuis le 1er janvier 2025, le seuil de franchise de TVA pour les auto-entrepreneurs a été drastiquement abaissé. Finie l’exonération jusqu’à 37 500 euros de chiffre d’affaires annuel. Désormais, à 25 000 euros, il faudra facturer et reverser la TVA à l’État. Une mesure qui touche plus de 250 000 micro-entrepreneurs et bouleverse l’équilibre fragile de ces indépendants.

Le gouvernement justifie cette décision par la nécessité de réduire le déficit public, qui doit passer de 6,1 % à 5,4 % du PIB en 2025. Pourtant, derrière cette volonté affichée de rééquilibrer les comptes de l’État, c’est une nouvelle contrainte administrative et financière qui vient fragiliser les auto-entrepreneurs, déjà soumis à de nombreuses charges. François Bayrou, à la tête du gouvernement, défend cette réforme comme une nécessité pour rétablir l’équité entre les auto-entrepreneurs et les entreprises traditionnelles soumises à la TVA. Mais pour les premiers concernés, l’impact est dévastateur.

Les auto-entrepreneurs obligés de faire payer plus cher leurs clients

L’application de cette nouvelle règle entraîne une augmentation automatique des tarifs pratiqués par les auto-entrepreneurs. Ceux qui souhaitent conserver leur marge bénéficiaire devront facturer 20 % plus cher à leurs clients. Cela signifie qu’un consultant indépendant, qui facture habituellement 2 000 euros par mois, devra dorénavant proposer ses services à 2 400 euros TTC. La même situation se présente pour un artisan ou un prestataire de services qui, auparavant exonéré de TVA, devra désormais justifier cette hausse auprès de sa clientèle.

Pour beaucoup, ce surcoût risque de devenir un frein à l’embauche d’indépendants. Les particuliers, qui constituent une grande part de la clientèle des micro-entrepreneurs, ne peuvent pas récupérer la TVA et pourraient être tentés de se tourner vers des alternatives moins onéreuses. Certains indépendants choisiront peut-être d’absorber la TVA plutôt que d’augmenter leurs tarifs, mais cela signifie une perte directe de marge de 16 % à 20 %, rendant leur activité nettement moins rentable.

Le problème se pose particulièrement pour les professions du conseil, de la formation, de l’accompagnement personnel et du BTP. Ces secteurs, qui fonctionnent largement grâce à des micro-entrepreneurs, sont les plus menacés. Pour certains, cette réforme signera purement et simplement la fin de leur activité.

« Le gouvernement avance l’argument des "distorsions de concurrence". Pourtant, aucune étude sérieuse ne vient démontrer que les seuils actuels génèrent de telles distorsions. Bien au contraire, les mécanismes de récupération de TVA permettent d’équilibrer la situation entre auto-entrepreneurs et entreprises assujetties à la TVA », dénonce de son côté Grégoire Leclercq, président de la Fédération Nationale des Auto-Entrepreneurs (FNAE). La Fédération a lancé une pétition qui a déjà recueilli plus de 60.000 signatures.

La collecte de la TVA : un casse-tête administratif pour des indépendants déjà sous pression

L’un des grands atouts du statut de micro-entrepreneur était jusqu’à présent sa simplicité administrative. Ce régime permettait de déclarer son chiffre d’affaires de manière rapide, sans obligation de facturer la TVA ni de tenir une comptabilité complexe. Avec cette réforme, tout cela change. Désormais, les auto-entrepreneurs devront déclarer et reverser la TVA tous les six mois, une obligation qui les contraindra à s’organiser comme une entreprise classique.

Beaucoup d’indépendants vont devoir faire appel à un expert-comptable, ce qui représente un coût supplémentaire non négligeable pour des travailleurs dont les revenus sont souvent modestes. À cela s’ajoute la nécessité de modifier l’ensemble des factures et devis émis aux clients, d’expliquer cette nouvelle tarification et d’intégrer dans leur gestion de trésorerie une TVA qu’ils devront reverser à l’État avec un décalage pouvant créer des tensions financières.

En somme, ce qui était un statut accessible et flexible devient un véritable parcours du combattant administratif, rendant plus compliquée l’exercice d’une activité indépendante.

Les indépendants sous pression : une réforme qui favorise la fraude à la TVA ?

Face à cette réforme, plusieurs stratégies d’adaptation émergent, et certaines ne sont pas exemptes de risques. Un grand nombre d’indépendants pourraient être tentés de sous-déclarer leur chiffre d’affaires pour ne pas franchir le seuil fatidique des 25 000 euros. Cette fraude pourrait apparaître comme la seule solution pour préserver une rentabilité correcte sans perdre de clients.

D’autres entrepreneurs envisagent tout simplement d’arrêter leur activité ou de changer de statut juridique pour contourner cette contrainte fiscale. Passer en EURL, SASU ou SARL permettrait d’accéder à un régime plus stable, mais implique également plus de charges sociales et administratives, ce qui n’est pas une solution viable pour tous.

Grégoire Leclercq, président de la Fédération Nationale des Auto-Entrepreneurs (FNAE), tire la sonnette d’alarme en expliquant que cette réforme pourrait provoquer un recul du chiffre d’affaires déclaré officiellement et, paradoxalement, faire baisser les recettes fiscales attendues par l’État. Il souligne également que les auto-entrepreneurs seront contraints de justifier à leurs clients l’augmentation soudaine de leurs tarifs, un exercice qui risque d’être mal compris par le grand public.

« Prenons l'exemple de Caroline, coiffeuse à domicile en milieu rural, dont le chiffre d'affaires annuel oscille autour de 28 000 euros. Avec cet amendement, ses prix (et pour l’ensemble de ses prestations), augmenteraient mécaniquement de 20 %. Ses clientes, pour beaucoup des retraitées modestes, seraient contraintes de limiter leurs rendez-vous ou de se tourner vers des solutions moins coûteuses, mais souvent informelles. Résultat ? Non seulement Caroline risque de perdre des revenus, mais l'État pourrait également perdre des recettes fiscales en cas de sous-déclaration, sans compter les cotisations sociales, et surtout ne jamais toucher les recettes supplémentaires de TVA espérées.

De même, Thomas, auto-entrepreneur spécialisé dans l’entretien et la réparation à domicile, devra appliquer la TVA sur ses prestations. Cela augmentera le coût d’un dépannage standard de 100 euros à 120 euros, un prix que nombre de ménages aux budgets serrés ne pourront plus se permettre. »

Comment survivre à cette réforme de la TVA ?

Les auto-entrepreneurs doivent s’adapter rapidement. Voici quelques stratégies pour limiter la casse :

Stratégie Avantages Inconvénients
Augmenter ses tarifs Compense la TVA Risque de perdre des clients
Passer en société (EURL, SASU, SARL…) Statut plus stable fiscalement Gestion plus lourde et charges plus élevées
Travailler avec des entreprises TVA récupérable pour les clients B2B Peut nécessiter un repositionnement
Optimiser ses achats et charges Réduction des coûts via la récupération de TVA Pas toujours possible selon l’activité
Maintenir un chiffre d’affaires sous 25 000 € Évite la TVA Limite les opportunités de croissance

Une réforme qui condamne le modèle de la micro-entreprise ?

En bouleversant le régime fiscal des micro-entrepreneurs, le gouvernement fragilise une part essentielle du tissu économique français. Ce modèle, qui avait permis à des centaines de milliers de travailleurs de lancer leur activité en toute simplicité, perd aujourd’hui l’un de ses atouts majeurs.

La question qui se pose est de savoir si cette réforme a été véritablement pensée dans l’intérêt des entrepreneurs ou si elle n’est qu’une mesure comptable visant à remplir les caisses de l’État sans considération pour les réalités économiques du terrain.

Alors que la France affiche une volonté de soutenir l’entrepreneuriat et la création d’emplois, cette décision va dans le sens inverse, en multipliant les contraintes et en freinant l’initiative individuelle. Il reste à voir si cette réforme sera ajustée dans les prochains mois, ou si elle restera l’une des décisions les plus contestées du budget 2025.

Les auto-entrepreneurs, pris dans cet étau fiscal, doivent dès maintenant repenser leur modèle économique. Pour certains, il s’agira d’augmenter leurs tarifs en espérant que la clientèle suive. Pour d’autres, ce sera le choix d’un statut plus structuré, quitte à perdre une part de leur autonomie. Mais pour les plus fragiles, la seule issue pourrait bien être l’abandon pur et simple de leur activité.

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Paolo Garoscio

Rédacteur en chef adjoint Après son Master de Philosophie, s'est tourné vers la communication et le journalisme. Il rejoint l'équipe d'EconomieMatin en 2013.   Suivez-le sur Twitter : @PaoloGaroscio

20 commentaires on «TVA : Bayrou condamne à mort des milliers d’auto-entreprises»

  • Red

    La gouvernance de La France n’est pas à une stupidité prêt ! Ai lieu de baisser les dépenses de l’état, et les strates multiples de compétences inutiles, les dirigeants préfèrent augmenter les recettes fiscales et partant les charges des entreprises et donc du consommateur final : d’où appauvrissement des français ! VIVE L’ÉGALITÉ ET LA FRATERNITÉ . La liberté on la cherche toujours !

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  • jeronimo

    me concernant , je vais diviser mon CA par 2 pour sanctionner l’état : j’arriverais toujours à vivre MAIS : je vais consommer beaucoup moins ( fini les resto et autres ) donc je donnerais beaucoup moins d’argent à l’état ( moins de TVA car moins de dépenses ) sur les achats non liés à mon entreprise … je reverserais également beaucoup moins d’argent à l’état sur mon activité professionnelle puisque CA divisé par 2 : l’état me volera bien de l’argent via cette grotesque TVA ( puisque dans mon activité , je ne pourrais pas déduire de tva sur mes achats ) mais , au final l ETAT PERDRA DE L ARGENT , JE PERDRAIS DE L ARGENT , ce sera DU PERDANT PERDANT mais j’aurais au moins le plaisir de rendre la monnaie de leur pièce à ces guignols …MERCI BAYROU T ES UN CHAMPION DE CLASSE MONDIALE

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    • Titi

      Micro entreprise fermé ce jour. Inscription à France travail, je vais laisser l’état me payer plutôt que l’inverse. Bien entendu réduction de mes dépenses dans tout les secteurs et donc moins d’argent reversé à l’état.

      Dans 18 mois quand le chômage sera fini, je redémarre une activité à moins de 25 000 par an.

      Perdant perdant.

    • Steph

      Avec l acre !!! 😉

  • jeronimo

    DORENAVANT JE VAIS TRAVAILLER MOINS POUR ME FAIRE NIQUER MOINS MERCI BAYROU CE SERA DU PERDANT PERDANT T ES UN CHAMPION

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  • jeronimo

    LA FRANCE , c’est des taxes en plus et de la paperasse en plus … toujours … ce sear sans moi

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  • jeronimo

    LA FRANCE , c’est des taxes en plus et de la paperasse en plus … toujours … ce sear sans moi

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  • Auto-entrepreneuse en zone éco dévastée

    Je suis une micro entreprise spécialisée dans les médias. Certaines rares années je dépasse les 25000€ de chiffre d’affaire, mais la plupart du temps, je suis en dessous.
    Je déteste la paperasse et je ne prendrai pas de comptable.
    Donc je me vois dans l’obligation d’explorer toutes les exonérations possibles ou d’arrêter de travailler dès que j’atteins 25000€.
    La plupart de mes clients sont à l’étranger donc je ne ne facture de toute façon pas la TVA + une partie de mon activité est dans des domaines exemptés (formation). Donc, si je dépasse 25000€ je devrais me taper l’appareil administratif français et une paperasserie monstre pour 1 ou 2 clients français. Je ne le ferai pas.

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  • Laurent Bcn

    Déjà de mettre le même seuil pour les activités de service et la vente de marchandises c’est que t’as rien compris 🫡 et dire qu’on payent ces ministres et conseillers 🤦🏻

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  • philippe

    Je suis choqué…mes bénéfices qui me servent a investir dans de nouveaux projets iront dans les poches de l’état…ainsi mon modèle économique fragile s’effondre ( fabrication de vêtements provençaux artisanaux ) voilà c’est la mort de mon activité car je ne peux pas augmenter mes prix ( ne touchant pas une clientele luxe mais populaire )…la TVA ne me servira à rien car l’essentiel de mon bénéfice venait de mon temps de travail de fabrication.
    Pas normal, c’est la fin de mon travail et je ne veux/ peux pas travailler plus d’heure gratuitement. Taxons d’avantage les produits venant de chine ( shein, temu ..) mais laissez nous vivre de notre artisanat !

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  • Jr

    Bravo, quelle belle France. C’est bien s’en prendre encore aux petites entreprises ! Je ne comprends pas le principe ! Tuer les petites entreprises qui auraient pu devenir grandes ? Créer encore des chômeurs ! La France des chômeurs ! Vive la France. Il manquait plus que ça après les ZFE !!! jusqu’à quand les Français se laisseront faire ?

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  • Cyril 47

    Continuons de taper sur les gens qui bossent, nous sommes de moins en moins nombreux et ça ne va pas s’arranger. Étant moi même auto entrepreneur, on va réduire la voilure où stopper tout simplement.
    Comment démotiver les gens qui entreprennent.
    Merci Bayroy

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  • Dino

    Sauf que en France c’est 2,715 millions d’auto-entrepreneurs pas des milliers vous pouvez changer votre titre

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  • Eric

    Bayrou 1er sinistre. C’est un cauchemar. Mon sixième sens me pousse à dire que je vais voir des gens morts dans pas longtemps. Il y a un marché pour les AE, tous mes clients me le font savoir. Un artisan spécialisé ne se déplacera pour des « petits chantiers ». Il y a donc une demande à assouvir. L’inflation est délirante. Le nombre de milliardaires augmentent de façon délirante. Bref finalement tout va bien – tout se passe comme prévu. On va tous finir en HP à cette allure. Un indépendant libre ne supporte pas la hiérarchie encore plus quand ceux-ci viennent d’incompétents inexpérimentés qui ne connaîtront jamais ce que nous vivons, subissons pour que notre petite entreprise se maintienne à flot. C’est lamentable et totalement inhumain.

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  • Sylvain

    Nous a-t-on demandé notre avis ? NON
    Est-ce un acte démocratique ? NON
    Une forme de dictature 2.0 ou tout le monde est finalement perdant car c’est notre projet.
    Le chômage va repartir à la hausse – le black va augmenter – quel sera le coût des postes de contrôleurs URSAFF supplémentaire ? Quelles seront les retombées financières ? Quelles seront les pertes ? Des études ont-elles été menées dans ce sens ? Pourra-t-on créer une micro-entreprise en contrôle d’Ursaff ? SVP aidez-nous !!!

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  • Philippe

    Excellent article.
    Cette mesure sera catastrophique et contre-productive.
    C’est la mise à mort programmée d’une partie des indépendants. Et dans un an, on viendra pleurer sur le taux de fermeture des entreprises, l’augmentation du chômage et la baisse des recettes fiscales !
    C’est dire le décalage total de nos politiciens.

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  • Helene Fournier

    Lorsque j’ai appris la nouvelle, j’ai d’abord pensé à une blague, je ne pouvais pas croire à un abaissement du seuil de TVA de 85 000 € à 25 000 € (plus que divisé par 3), et tout le monde dans le même sac ! alors que l’achat revente n’a rien mais alors rien à voir avec la prestation de service.
    Pour moi c’est clair, net et précis j’arrête mon activité à la fin de l’année au plus tard. Et je ne suis très loin d’être la seule : entre ceux qui vont arrêter pour vivre des aides sociales, ceux qui vont se mettre au black, les créations qui ne se feront pas, les sous-déclarations pour rester sous le seuil…tout le monde sera perdant… l’état en tête ! Bravo les champions !

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  • Plouf

    Encore une annerie.

    Réalisant le gros de mon chiffre d’affaire début janvier, je suis déjà a 24890 euros.

    J’ai donc fermé ma Micro entreprise et me suis inscrit au chômage grâce à mes droits antérieurs.

    Je vais laisser l’état me payer pendant 18 mois 1450 euros par mois soit nettement plus qu’avec mon auto entreprise. Merci pour le vacances et le jackpot.

    Dans 18 mois, mon activité étant sur internet, j’ouvre une nouvelle entreprise hors France. Plus de rentré fiscale de ma part en France, mon bénéfice va nettement augmenter et l’état m’aura payé 18 mois de vacances.

    Il va de soit que je vais drastiquement baisser ma consommation de tout ce qui n’est pas nécessaire donc la encore une perte en tva pour l’état.

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  • Steph

    Se foutent tous de nous mais correctement !
    Les social-traitres rêvaient depuis longtemps de détruire ce statut c est chose faite. J attends la semaine prochaine pour voir les remous, mais je n y crois plus. Ensuite je ferme, rsa le temps de vendre ma maison et quitter ce pays de communistes. Fi-ni !!!

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  • Anne

    Merci pour cet article. Mais vous n’avez évoqué que les prestataires de services. Vous avez oublié tous les auto-entrepreneurs qui font de la vente, ou même les restaurateurs. Leur seuil de TVA passe de 85000 € à 25000 €. C’est encore plus dramatique pour eux.
    Et je ne vois pas en quoi le fait de changer de statut juridique va solutionner le problème de la TVA. Toutes les entreprises (auto-entrepreneurs, sociétés, entreprises individuelles) peuvent bénéficier de la franchise de TVA, si leur chiffre d’affaires ne dépasse pas le seuil de TVA. Ils auront donc la même problématique de TVA + des obligations comptables beaucoup plus lourdes.

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