L'absentéisme est un véritable fléau qui touche non seulement les salariés, mais aussi les entreprises et l'État. D'après le cabinet Alma Consulting Group, l'absentéisme a poursuivi sa hausse l'an dernier en France.
L'étude annuelle d'Alma Consulting Group a noté une hausse « légère » de l'absentéisme en 2014. Les salariés se sont ainsi absentés en moyenne 16,7 jours l'an dernier, avec des variations singulières dans le secteur privé : le taux d'absentéisme s'est ainsi hissé à 4,59% en 2014, soit 0,33 point de plus que l'année précédente. En 2012, ce taux était de 4,53%.
Coût
L'enquête, réalisée auprès de DRH, précise également les salariés n'ayant eu aucune absence ont baissé de 2 points à 53%. Bref, le bilan de l'année 2014 n'est pas fameux. Le coût de l'absentéisme est d'ailleurs particulièrement élevée : pour l'ensemble des entreprises privées, il s'élève à 45 milliards d'euros, si l'on prend en compte les coûts induits par le versement du salaire du salarié absent, la « perte de valeur ajoutée entraînée par cette absence », ou encore ce que cela coûte pour le remplacer.
Santé
Et c'est pire encore si on ajoute à la facture les coûts indirects qui peuvent faire chauffer encore plus la facture. Parmi ces coûts, on recense par exemple les cotisations pour les accidents du travail, la prévention, etc. Le total atteint, d'après le cabinet, la somme faramineuse de 60 milliards d'euros rien que pour l'année !
Évidemment, cet absentéisme n'a rien à voir du je-m'en-foutisme des salariés. Les problèmes de santé sont des causes naturelles, mais parmi les raisons qui expliquent l'absence au bureau, on trouve la mauvaise organisation ou de mauvaises conditions de travail (à 9%), le manque de reconnaissance (7%), ou encore la charge de travail trop importante (6%). Des facteurs sur lesquels les DRM et les dirigeants de l'entreprise ont prise et qui peuvent être améliorés.