L’Etat pourrait entrer au capital du futur Alstom Transports

Jean Baptiste Le Roux
Par Jean-Baptiste Le Roux Modifié le 29 novembre 2022 à 10h10

Le gouvernement tenterait-il de s’accaparer une partie du futur Alstom Transports, afin d’éviter une nouvelle situation de crise, comme c’est le cas actuellement avec General Electric ? D’après Reuters, l’Etat pourrait entrer au capital d’Alstom Transports, l’entité nouvelle qui naîtra après la cession de la branche énergie de l’industriel français.

La série Alstom n’en finit pas.

L'Etat français, futur actionnaire d'Alstom ?

D’après l’agence de presse Reuters, l’Etat français réfléchirait sérieusement à une entrée au capital d’Alstom Transports, la nouvelle organisation qui devrait voir le jour après la cession de la branche énergie de l’industriel français, qui pose tant de problèmes actuellement. Actuellement, la France ne détient plus que 0,9 % de l’ex-groupe public, et cela à travers la Caisse des dépôts et des consignations.

Une idée portée par Siemens et Arnaud Montebourg

L’idée d’une entrée au capital avait été évoquée la semaine dernière par Arnaud Montebourg, invité sur RMC et BFM TV (lire ici). Elle est également portée par Siemens qui serait, toujours selon Reuters, sur le point de présenter une nouvelle offre, dont le but serait de céder la totalité de sa branche transport à Alstom en échange de la branche énergie du Français. On se retrouverait donc avec deux groupes bien spécialisés, selon les voeux de Siemens.

Alstom : la contre-offre de Siemens face à General Electric

Siemens valoriserait pour l’occasion la branche énergie d’Alstom à 14,5 milliards de dollars, soit 10,6 milliards d’euros. Enfin, afin de limiter son influence sur le nouvel Alstom, si les choses se passaient comme Siemens le voulait, l’Allemand encourage de plus en plus l’Etat français à augmenter sa participation dans Alstom Transport. Une participation de plus de 10 % serait actuellement évoquée…

Jean Baptiste Le Roux

Jean-Baptiste Le Roux est journaliste. Il travaille également pour Radio Notre Dame, en charge du site web. Il a travaillé pour Jalons, Causeur et Valeurs Actuelles avec Basile de Koch avant de rejoindre Economie Matin, à sa création, en mai 2012. Il est diplômé de l'Institut européen de journalisme (IEJ) et membre de l'Association des Journalistes de Défense. Il publie de temps en temps dans la presse économique spécialisée.

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