Automobile : la baisse des ventes de mai cache en fait une hausse

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Par Aurélien Delacroix Modifié le 1 juin 2015 à 22h49
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3,8%Depuis le début de l'année, les immatriculations de voitures neuves sont en hausse de 3,8% (données brutes).

Si le chômage n’en profite toujours pas (et moins que jamais, au vu des derniers chiffres concernant le mois de mai), la reprise est pourtant visible ici et là, dans tous les secteurs de l’activité économique. Il en va ainsi du marché des immatriculations neuves… même si le mois de mai enregistre une baisse en trompe l’œil.

Comme on le sait, le mois de mai — et celui-ci tout particulièrement — a été marqué par une de nombreux jours fériés qui ont allongé les week-ends et multiplié les ponts, ralentissant l’activité de tous les secteurs. La vente d’automobiles n’y a pas échappé, c’est pourquoi le Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA) a annoncé une baisse des immatriculations neuves de 4% le mois dernier.

Tout ne va pas aussi mal qu’il y parait

Dans le détail, en mai, il s’est immatriculé 143 059 véhicules de toutes marques en France. Les constructeurs français ont particulièrement souffert, avec des ventes en net recul de 8,8%, tandis que les groupes étrangers ont profité d’une légère croissance de 1,8%. De prime abord, on a vu mieux, ce d’autant qu’il s’agit du premier mois de l’année dans le rouge.

Oui mais voilà : le CCFA note aussi qu’il y a eu deux jours ouvrés en moins que le mois de mai 2014. De fait, en données corrigées des jours ouvrables, mai 2015 a en fait signé… une hausse des immatriculations neuves, de 7,3% ! Finalement, pas si mal pour un mois soit-disant en recul. On verra si juin relève la tête ou au contraire, confirme la baisse du secteur.

Les constructeurs français à la peine

Constructeur par constructeur, le tableau n’est toutefois pas rose pour les groupes français, notamment PSA Peugeot Citroën qui accuse une baisse de 12,8%. La marque DS se casse littéralement le nez avec une chute de 44,4% ! Renault accuse également un recul, mais moins marqué, de 3,1%.

Les constructeurs étrangers tirent leur épingle du jeu, même si Volkswagen affiche un recul de 5,3%. Tout le monde a donc souffert des jours fériés du joli mois de mai.

PSA Peugeot Citroën a beaucoup souffert en mai.

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De formation économiste, Aurélien s'est spécialisé dans le domaine de la technologie, plus particulièrement dans l'émergence de l'intelligence artificielle et ses implications sociétales.

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