Investir dans une place de parking sur Paris : bonne ou mauvaise idée ?

Photo Jean Baptiste Giraud
Par Jean-Baptiste Giraud Modifié le 1 octobre 2013 à 8h09

Si la crise économique tend à ralentir les investissements au sein des ménages français, elle stimule un nouveau regard sur les placements financiers de la part des consommateurs. En effet, il est aujourd’hui moins facile d’investir et il est nécessaire d’analyser en profondeur les opportunités qui s’offrent à nous en termes de rentabilité sur investissement. De ce fait, les français souhaitant placer leur argent consultent de plus en plus de sites sur l’actualité financière (comme celui-ci) et redoublent d’imagination quant aux secteurs et biens auxquels ils s’intéressent. Parmi les choses les plus rentables et les moins onéreuses aujourd’hui, penchons-nous sur les parkings parisiens, qui se distinguent progressivement des biens immobiliers sur lesquels il fait bon investir.

Une alternative à l’immobilier

Réserver une partie de son argent pour l’achat d’un parking parisien peut s’avérer très rentable. Dans la capitale, les parkings sont particulièrement convoités par les habitants et se louent très facilement. Le marché reste très hétérogène. Il faut compter entre 10 000 et plus de 60 000 euros pour l’achat d’une place de parking couverte ou non. Les prix et la demande varient de manière significative suivant les rues, les emplacements et les arrondissements.

L’achat d’une place de parking permet de tirer tous les avantages de l’immobilier, sans en supporter les contraintes. En effet, l’acheteur profite de la rentabilité de son investissement sans avoir à se soucier d’un quelconque entretien. Les risques de dégradation sont minimes. En cas de mécontentement, il est possible de changer très rapidement de locataire. Le détenteur de la place est seulement soumis à un préavis d’un mois et le locataire ne peut s’engager que sur un mois renouvelable. Le propriétaire détient ainsi beaucoup de liberté pour la location de son bien.

Plus de 5% de rentabilité à la location

Si l’on en parle, c’est incontestablement que les places de parking deviennent rapidement rentables. Peu importe le quartier parisien, le propriétaire est certain d’effectuer une rentabilité d’au moins 5%. Naturellement, une place de parking reste une place de parking. Il ne faut pas s’attendre à gagner des mille et des cent. Mais un parking en plein cœur de Paris peut apporter un loyer mensuel tout à fait correct, parfois digne d’une chambre de bonne.

Aussi, si le propriétaire souhaite revendre son bien, il ne rencontrera que très peu de difficultés. Les places de parking restent des biens particulièrement recherchés d’un point de vue pratique.

Enfin, il faut savoir qu’en louant une place de parking, vous ne devrez déclarer que 70% de vos revenus, puisque ce bien répond à un régime micro-foncier.

Bien choisir le quartier !

Avant de se lancer dans un achat précipité, il reste indispensable de bien se renseigner sur l’arrondissement, dans lequel il est intéressant d’investir. Le sixième arrondissement reste l’un des plus rentables. Avant d’acheter, renseignez-vous au niveau des projets d’aménagements urbains. Voies à sens unique, rues piétonnes, construction de parking couvert : voilà certains éléments qui influenceront directement la rentabilité de votre investissement.

Privilégiez les beaux quartiers ! Les places en plein centre – près de Châtelet par exemple – se louent près de 500€ par mois, contrairement à 100€ en périphérie. Vous intéresserez en priorité les locataires d’appartements de prestige, qui apprécient se déplacer en voiture dans Paris.

Photo Jean Baptiste Giraud

Jean-Baptiste Giraud est le fondateur et directeur de la rédaction d'Economie Matin.  Jean-Baptiste Giraud a commencé sa carrière comme journaliste reporter à Radio France, puis a passé neuf ans à BFM comme reporter, matinalier, chroniqueur et intervieweur. En parallèle, il était également journaliste pour TF1, où il réalisait des reportages et des programmes courts diffusés en prime-time.  En 2004, il fonde Economie Matin, qui devient le premier hebdomadaire économique français. Celui-ci atteint une diffusion de 600.000 exemplaires (OJD) en juin 2006. Un fonds economique espagnol prendra le contrôle de l'hebdomadaire en 2007. Après avoir créé dans la foulée plusieurs entreprises (Versailles Events, Versailles+, Les Editions Digitales), Jean-Baptiste Giraud a participé en 2010/2011 au lancement du pure player Atlantico, dont il est resté rédacteur en chef pendant un an. En 2012, soliicité par un investisseur pour créer un pure-player économique,  il décide de relancer EconomieMatin sur Internet  avec les investisseurs historiques du premier tour de Economie Matin, version papier.  Éditorialiste économique sur Sud Radio de 2016 à 2018, Il a également présenté le « Mag de l’Eco » sur RTL de 2016 à 2019, et « Questions au saut du lit » toujours sur RTL, jusqu’en septembre 2021.  Jean-Baptiste Giraud est également l'auteur de nombreux ouvrages, dont « Dernière crise avant l’Apocalypse », paru chez Ring en 2021, mais aussi de "Combien ça coute, combien ça rapporte" (Eyrolles), "Les grands esprits ont toujours tort", "Pourquoi les rayures ont-elles des zèbres", "Pourquoi les bois ont-ils des cerfs", "Histoires bêtes" (Editions du Moment) ou encore du " Guide des bécébranchés" (L'Archipel).

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