Le nombre de dossiers qui traînent sur les bureaux du parquet de Paris concernant les pollutions excessives des moteurs Diesel, fraude semble-t-il généralisée qui est mieux connue sous le nom de DieselGate, ne cesse d’augmenter. Après Volkswagen bien évidemment et Renault, voilà que FCA (Fiat Chrysler Automobiles) intéresse les enquêteurs qui ont ouvert une information judiciaire.
FCA rejoint la liste des constructeurs soupçonnés d’avoir triché
Que Volkswagen ait triché, on le sait : le groupe a officiellement avoué les faits et a même commencé à payer des milliards de dollars d’amende aux États-Unis. Pour les autres c’est plus compliqué : l’enquête est encore en cours ou vient d’être ouverte.
Actuellement, deux entreprises intéressent tout particulièrement les enquêteurs : la française Renault qui a déjà nié les faits en bloc et désormais FCA qui a le soutien du gouvernement italien. Dès les premières accusations contre le fleuron de l’industrie italienne le gouvernement de la péninsule a estimé qu’il s’agissait d’une erreur et que Fiat n’avait pas triché.
Le logiciel truqueur toujours au centre de la fraude aux émissions Diesel
Les déclarations de Fiat, qui nie avoir triché, et du gouvernement italien sont toutefois mises en doute par les enquêteurs qui ont, le 15 mars 2017, ouvert une information judiciaire pour « tromperie aggravée ». Cette enquête est justifiée, en partie, par les résultats des tests menés par l’Ifpen sur la Fiat 500X le crossover du groupe.
Selon l’Ifpen, la Fiat 500X a, comme les véhicules Volkswagen dont al tricherie a été reconnue, un logiciel qui permet de changer la gestion des émissions polluantes. Le logiciel de Volkswagen se lançait quand il comprenait qu’il était soumis à un test officiel, celui de Fiat se débranche au bout de 22 minutes alors que les tests officiels durent 20 minutes.
Mais ce n’est pas tout : la boîte de vitesses, selon l’Ifpen, serait capable d’identifier le moment du passage du test officiel et de changer ses paramètres pour moins consommer.