Le doggy bag obligatoire dans les restaurants pour éviter le gaspillage alimentaire

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Par Jean-Baptiste Giraud Modifié le 5 juillet 2021 à 12h14
Restaurants Aides Reouverture 2
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10 millions de tonnes10 millions de tonnes de produits alimentaires sont jetées en France chaque année.

Désormais, le doggy bag n’est plus une option au restaurant : il devient obli-ga-toire.

Le doggy bag désormais obligatoire dans les restaurants français

Cette coutume importée des États-Unis consiste à demander au serveur de vous mettre un plat dans un récipient pour l’emporter à la maison, ou de vous donner la bouteille de vin que vous n’avez pas terminée. Mais jusqu’ici, beaucoup de consommateurs hésitaient à le demander à la fin du repas, souvent par gêne.

Le problème est résolu puisque désormais, le serveur, le chef de rang, le patron du restaurant seront obligés de vous proposer de remporter votre plat non terminé à la maison. Mieux encore, les restaurateurs doivent acquérir des récipients adaptés et jetables, et non plus bricoler avec des récipients de récupération comme c’était parfois le cas.

Bouteille de vin, restes de son assiette, remportez ce qu'il vous plaît

Maintenant, tout cela demeure tout de même assez théorique car tous les plats ne se prêtent pas au jeu du doggy bag. Si repartir avec de l’indien ou du chinois dans une petite boîte a du sens, d’autres plats s’y prêtent moins. Qui plus est, si les portions des plats exotiques sont souvent généreuses, cela fait partie de leur concept, celles des plats issus de la gastronomie française sont normalement mieux calibréss : on vous sert un plat pour une personne, et pas du rab.

La bonne nouvelle, c’est que cette mesure s’applique donc aussi aux boissons, et en particulier aux bouteilles de vin. Si partir avec une bouteille sous le bras ou dans la poche manquait singulièrement d’élégance, en revanche, repartir avec un petit sac adapté deviendra peut-être demain le comble du chic.

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Jean-Baptiste Giraud est le fondateur et directeur de la rédaction d'Economie Matin.  Jean-Baptiste Giraud a commencé sa carrière comme journaliste reporter à Radio France, puis a passé neuf ans à BFM comme reporter, matinalier, chroniqueur et intervieweur. En parallèle, il était également journaliste pour TF1, où il réalisait des reportages et des programmes courts diffusés en prime-time.  En 2004, il fonde Economie Matin, qui devient le premier hebdomadaire économique français. Celui-ci atteint une diffusion de 600.000 exemplaires (OJD) en juin 2006. Un fonds economique espagnol prendra le contrôle de l'hebdomadaire en 2007. Après avoir créé dans la foulée plusieurs entreprises (Versailles Events, Versailles+, Les Editions Digitales), Jean-Baptiste Giraud a participé en 2010/2011 au lancement du pure player Atlantico, dont il est resté rédacteur en chef pendant un an. En 2012, soliicité par un investisseur pour créer un pure-player économique,  il décide de relancer EconomieMatin sur Internet  avec les investisseurs historiques du premier tour de Economie Matin, version papier.  Éditorialiste économique sur Sud Radio de 2016 à 2018, Il a également présenté le « Mag de l’Eco » sur RTL de 2016 à 2019, et « Questions au saut du lit » toujours sur RTL, jusqu’en septembre 2021.  Jean-Baptiste Giraud est également l'auteur de nombreux ouvrages, dont « Dernière crise avant l’Apocalypse », paru chez Ring en 2021, mais aussi de "Combien ça coute, combien ça rapporte" (Eyrolles), "Les grands esprits ont toujours tort", "Pourquoi les rayures ont-elles des zèbres", "Pourquoi les bois ont-ils des cerfs", "Histoires bêtes" (Editions du Moment) ou encore du " Guide des bécébranchés" (L'Archipel).