Comment mieux débuter un quinquennat, pour un tout nouvel exécutif, qu'avec de bons chiffres de création d'emplois ? L'Insee apporte sur un plateau d'argent de bonnes nouvelles qui montrent le dynamisme du secteur privé.
Emmanuel Macron et son Premier ministre Edouard Philippe ne pourraient rêver de meilleurs résultats pour la création nettes d'emplois. L'Insee a fait les comptes pour le premier trimestre et ils sont plus que solides. Durant les trois premiers mois de l'année, la machine économique tricolore a ainsi généré 89 700 postes, soit une progression de 0,4% par rapport à l'an dernier à la même époque. Le secteur privé est le principal pourvoyeur d'emplois avec 80 300 postes, mais le secteur public, avec 9 500 postes, est également en forme.
Un secteur marchand en pleine forme
Dans le détail, le secteur marchand est responsable de 71 600 créations nettes d'emplois. La construction a participé à hauteur de 9 300 postes, un chiffre en progression de 0,7%. L'industrie continue de détruire des emplois en revanche, avec un solde négatif de 5 200 postes. Quant à l'intérim, le secteur a crée 17 000 postes durant les trois premiers mois de l'année — une hausse de 2,5% qui tranche avec la forte progression de 6,7% au dernier trimestre 2016.
L'intérim moins bon que prévu
Sur les douze derniers mois, la création nette d'emplois dans l'intérim a tout de même été 93 000 postes. Durant la même période, hors emploi intérimaire, le secteur marchand est à l'origine de 153 700 emplois. Les services non marchands ont créé 50 500 emplois (+0,6%). Sur une année, l'Insee a comptabilisé 284 100 créations d'emplois ; un résultat en hausse de 1,2% qu'il convient de relativiser : l'institut prend désormais en compte de nouveaux secteurs. Néanmoins, difficile de nier que l'activité en France a relancé la création nette d'emplois.