Les sinistrés vont pouvoir se faire rembourser en conséquence par les assurances.
Une catastrophe nationale
Le gouvernement vient de publier au Journal officiel l'arrêté reconnaissant l'état de catastrophe naturelle dans 427 nouvelles communes réparties dans 42 départements dans pratiquement toute la France, à l'exception du Sud-Est.
Les pluies diluviennes qui se sont abattues entre la fin mai et début juin ont provoqué des inondations dans plus de 1 800 communes, l'une des pires catastrophes en France depuis plus de trente ans.
La reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle permet aux victimes bénéficiaires d'un contrat d'assurance de dommages (multirisques habitation, entreprise, automobile…) d'être indemnisées pour les dommages matériels dus aux inondations.
Encore faut-il être assuré
Reste qu’un assureur ne prend en charge le règlement d'un sinistre dû à une catastrophe naturelle qu'à la double condition que vous soyez assuré effectivement contre ce type de sinistre et que l'état de catastrophe naturelle soit confirmé par un arrêté interministériel.
Lorsqu'il s'agit d'un événement relevant de la garantie catastrophes naturelles, vous disposez d'un délai de dix jours après la publication de l'arrêté pour adresser votre déclaration de sinistre.
L'indemnisation est attribuée, sauf cas de force majeure (par exemple, tant que la décrue n'a pas permis d'effectuer l'expertise), dans un délai de trois mois à compter soit de la date à laquelle vous avez remis à l'assureur l'état estimatif des biens et des pertes subies, soit, si elle est plus tardive, de la date de publication de l'arrêté
Selon l'Association française de l'assurance citée par l'Argus de l'assurance, le coût assuré devrait dépasser 1,2 milliard d'euros au total.