Le système des retraites, en France, est toujours un problème : avec la génération du Baby Boom qui a aujourd’hui l’âge de partir à la retraite et avec l’espérance de vie qui augmente partout dans le monde, le système est déficitaire. Malgré les tentatives de le sauver par les gouvernements successifs, aucune solution n’a été trouvée. Les Français le savent… et sont très pessimistes quant à l’avenir du système et donc à l’avenir de leur retraite.
De plus en plus de retraités en France
La tendance est claire et se confirmera dans les années à venir avant, probablement, de s’inverser : il y a de plus en plus de retraités en France. L’Insee en comptait 13,6 millions fin 2016 contre près de 3 millions de moins dix ans auparavant. Le coût des retraités est donc de plus en plus élevé.
Le gouvernement n’a guère 36 choix pour résoudre le problème : soit il augmente les prélèvements sociaux pour financer le régime, chose qui risque de lui attirer les foudres du patronat et/ou des travailleurs, soit il baisse le montant versé aux retraités. Selon les premiers concernés, les futurs retraités, c’est cette solution qui sera la tendance des prochaines années.
Seuls 10 % des Français espèrent des montants de pension confortables
Cette tendance à la baisse du montant des pensions, en moyenne de 1 041 euros par mois pour une carrière complète en 2016, se traduit par un pessimisme latent des travailleurs concernant leur future retraite. Selon 90 % d’entre eux les montants qui leur seront versés à l’avenir seront insuffisants pour vivre bien.
De quoi faire dire à 37 % d’entre eux qu’ils continueront de travailler pour mettre du beurre dans les épinards. Et n’oublions pas les ultra-pessimistes : ils sont un tiers des interrogés en France par la banque HSBC dont l’étude a été publiée le 26 avril 2017 et ils estiment que lorsque viendra le moment de leur retraite le régime n’existera plus.
Les solutions ? l’immobilier pour 45 % des interrogés, l’épargne pour 32 % des Français, les retraites privées pour 15 % des sondés et les valeurs mobilières pour 12 %.