Été pluvieux, hôteliers et restaurateurs malheureux

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Par Jean-Baptiste Giraud Modifié le 26 août 2014 à 4h25

Plus besoin désormais de suivre religieusement la météo à la télévision au jour le jour pour être au courant du temps qu'il fait en France : Facebook s'en charge désormais très bien, et cet été, le moins que l'on puisse dire, c'est que les photos de balades sous la pluie ou d'enfants en polaire sur la plage se disputaient rarement avec celles de doigts de pieds en éventail sous le soleil. Le problème, c'est que désormais, les touristes ajustent de plus en plus leur programme en fonction de la météo, ce qui a coûté cher aux professionnels du tourisme français cet été.

La baisse globale de frequentation des lieux touristiques est ainsi évaluée à 4 % pour cet été en France, et ce sont clairement les Français qui manquent à l'appel, car ils ont été bien plus nombreux cette année à partir à l'étranger pour chercher le soleil ou... De meilleurs prix. Il faut dire qu'avec la crise qui sévit encore fortement en Europe du Sud, les loueurs de villas, les clubs vacances indépendants et même les campings ont cassé les prix en Espagne, au Portugal, en Grèce et parfois même en Italie. Du côté des transporteurs, là encore, l'émergence de dizaines de compagnies low-cost spécialisées sur un nombre limité de destinations, capable de proposer des vols à moins de 50 euros pour des destinations recherchées en été, accroît l'attractivité des vacances à l'étranger.

Principales victimes de la fuite devant la pluie le froid et les nuages, Pays de Loire et Poitou-Charentes où le temps n'a pas été extraordinaire en effet en août. les vacanciers habitués de ces deux régions, plutôt aisés, ont préféré des vacances au soleil à l'étranger improvisées à deux ou trois semaines de grisaille sur leurs lieux de villégiature familiaux habituels. Autre victime de la désaffection des touristes, la Région Rhone-Alpes et bien entendu en particulier la Savoie et la Haute-Savoie, où juillet et août ont été tout simplement pourris. La fréquentation touristique y est en baisse de 10 %.

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Jean-Baptiste Giraud est le fondateur et directeur de la rédaction d'Economie Matin.  Jean-Baptiste Giraud a commencé sa carrière comme journaliste reporter à Radio France, puis a passé neuf ans à BFM comme reporter, matinalier, chroniqueur et intervieweur. En parallèle, il était également journaliste pour TF1, où il réalisait des reportages et des programmes courts diffusés en prime-time.  En 2004, il fonde Economie Matin, qui devient le premier hebdomadaire économique français. Celui-ci atteint une diffusion de 600.000 exemplaires (OJD) en juin 2006. Un fonds economique espagnol prendra le contrôle de l'hebdomadaire en 2007. Après avoir créé dans la foulée plusieurs entreprises (Versailles Events, Versailles+, Les Editions Digitales), Jean-Baptiste Giraud a participé en 2010/2011 au lancement du pure player Atlantico, dont il est resté rédacteur en chef pendant un an. En 2012, soliicité par un investisseur pour créer un pure-player économique,  il décide de relancer EconomieMatin sur Internet  avec les investisseurs historiques du premier tour de Economie Matin, version papier.  Éditorialiste économique sur Sud Radio de 2016 à 2018, Il a également présenté le « Mag de l’Eco » sur RTL de 2016 à 2019, et « Questions au saut du lit » toujours sur RTL, jusqu’en septembre 2021.  Jean-Baptiste Giraud est également l'auteur de nombreux ouvrages, dont « Dernière crise avant l’Apocalypse », paru chez Ring en 2021, mais aussi de "Combien ça coute, combien ça rapporte" (Eyrolles), "Les grands esprits ont toujours tort", "Pourquoi les rayures ont-elles des zèbres", "Pourquoi les bois ont-ils des cerfs", "Histoires bêtes" (Editions du Moment) ou encore du " Guide des bécébranchés" (L'Archipel).