Alors que certains sont déjà en train de programmer leurs vacances d’été, les réservations ouvrent le 15 mars 2017 à la SNCF pour les trajets effectués durant les mois estivaux, une étude menée par le cabinet Raffour pour le site de voyages en ligne Opodo dévoile le nombre de Français qui ont pris des vacances en 2016. La bonne nouvelle est que leur nombre augmente, pour leur plus grand plaisir mais également pour celui des professionnels.
Les Français ont préféré partir longtemps
Si les professionnels avaient, justement, peur que la situation critique de la sécurité en France allait réduire l’envie des Français de partir en vacances, il semblerait que ces derniers aient décidé de faire front commun contre l’adversité et de montrer que leurs habitudes ne changeraient pas.
Ils ont ainsi été 63,1 % à avoir pris des vacances en 2016, un nombre en hausse par rapport à 2015 de près de trois points. Ce n’est pas encore un record, celui-ci date de 2003 avec 64 % des Français ayant pris des congés, mais on s’y rapproche.
Les professionnels, surtout, vont être contents de savoir que les habitudes de consommation des Français ont changé à leur avantage : ce sont les séjours longs (plus de 4 jours) avec prestation payante qui ont été les plus appréciés : ils représentent 41 % du total, en hausse de 5 points. Inversement, les séjours courts (moins de 4 jours) avec prestation payante ont baissé à 34 % en 2016. Les séjours sans prestation payante, eux, chutent également de 4 points pour ne représenter plus que 25 % du total.
Les CSP+ sont ceux qui prennent le plus de vacances
Sans surprise, l’étude du cabinet Raffour dévoile que le niveau de salaire influence sur la capacité des ménages à prendre des vacances. Ce sont les cadres supérieurs (CSP+) qui partent le plus : 80 % d’entre eux ont pris des vacances en 2016. Mais ce taux est en chute de 8 %.
Chez les employés-ouvriers-professions intermédiaires, au contraire, le taux augmente : il atteint 68 % montrant que la différence se réduit. Suivent les commerçants-artisants-agriculteurs avec un taux de départ de 63 % et les retraités (52%).