Le marché automobile français repart au 1er trimestre 2015

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Par Aurélien Delacroix Modifié le 2 avril 2015 à 6h32
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477 326Au premier trimestres, 477 326 immatriculations neuves se sont vendues en France.

Un frémissement : c’est ainsi qu’est qualifié le premier trimestre par le Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA) qui a annoncé les résultats des ventes d’immatriculations neuves pour les trois premiers mois de l’année en France.

Avec une croissance de 6,9% durant le premier trimestre, et de 9,3% rien que pour le mois de mars, on comprend que les professionnels aient le sourire : ces chiffres sont bien différents de la morosité qui tenait lieu de résultat l’an dernier à la même époque.

Prévision de croissance en hausse

En regard de cette croissance, et tout particulièrement la progression du mois de mars qualifié de « grand mois » par le CCFA, le Comité a décidé de rehausser substantiellement la prévision de croissance pour l’année 2015. Alors qu’il avait prédit une stagnation des ventes, c’est désormais d’une progression de 2% dont il est question. Un bol d’air après la déception de 2014 où la croissance n’avait été que de 0,3%.

Cette croissance de 6,9% n’est cependant que la conséquence du rattrapage de la France par rapport à l’évolution européenne, qui a connu une progression de 7% durant les deux premiers mois de l’année. Difficile toutefois de bouder son plaisir, car les bonnes nouvelles pour le marché français ne s’arrêtent pas là.

Les constructeurs français dépassés par la concurrence étrangère

Au classement des voitures les plus populaires, on trouve en effet trois véhicules des constructeurs tricolores. Le premier est la Clio de Renault, qui affiche 6% du marché ; la Peugeot 208 suit derrière à 4,7%, puis c’est le Captur du même constructeur qui a pris 4,1%. En revanche, c’est moins bon quand on considère toutes les ventes : les constructeurs étrangers font mieux que les nationaux. Les premiers ont connu une croissance de 11,1%, quand Renault prend +8,1% et PSA Peugeot Citroën +7,9%.

Les constructeurs français ont le sourire, le premier trimestre est meilleur que prévu.

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De formation économiste, Aurélien s'est spécialisé dans le domaine de la technologie, plus particulièrement dans l'émergence de l'intelligence artificielle et ses implications sociétales.

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