Gaz : après la réglementation, les tarifs restent presque stables

Jean Baptiste Le Roux
Par Jean-Baptiste Le Roux Publié le 27 juin 2014 à 13h10

Une bonne nouvelle pour certains utilisateurs de gaz de ville. A la différence des tarifs de l’électricité, les tarifs du gaz devraient rester quasi stables. Pas de hausse, ni d’importante baisse à l’horizon. La conséquence d’une règlementation des prix. Certains usagers vont en revanche payer pour les autres.

Pas de hausse, ni de baisse significative pour les tarifs du gaz en France.

Gaz : une baisse moyenne des tarifs de 0,1 %

Après une tendance à la baisse constatée depuis le début de l’année, le gaz ne devrait pas connaître de modification profonde de ses tarifs pour les mois à venir. Un bon point pour les utilisateurs de gaz de ville. Ces tarifs, fixés désormais mensuellement par l’Etat et appliqués sans mot dire par GDF Suez, ne devraient baisser que de 0,1 % au 1er juillet prochain. Un constat sensiblement différent de celui des prix de l’électricité.

Gaz de cuisson : la facture augmente

Plus précisément, les usagers n’utilisant le gaz que pour se chauffer devraient voir leur facture s’abaisser de 0,3 %. Quant à ceux qui en font un double usage, c’est à dire pour la cuisine et l’eau chaude, la douloureuse devrait diminuer de 1 %. Pour ceux qui n’utiliseraient le gaz que pour la cuisson, les tarifs devraient en revanche augmenter de 6,8 %. Ce qui n’est pas un problème pour GDF Suez qui estime que ces client ne sont pas nombreux, et pas en situation de précarité.

GDF Suez pointé du doigt pour ses pratiques commerciales

Sur un autre dossier, GDF Suez est pointé du doigt par l’Association des responsables de copropriété (ARC), qui s’insurge des pratiques peu commerciales de GDF Suez qui propose des tarifs inintéressants aux syndics des grands immeubles, qui ne sont plus soumis à la règlementation étatique. Ce n’est pas la première fois que GDF Suez est pointé du doigt pour ses pratiques commerciales.

Jean Baptiste Le Roux

Jean-Baptiste Le Roux est journaliste. Il travaille également pour Radio Notre Dame, en charge du site web. Il a travaillé pour Jalons, Causeur et Valeurs Actuelles avec Basile de Koch avant de rejoindre Economie Matin, à sa création, en mai 2012. Il est diplômé de l'Institut européen de journalisme (IEJ) et membre de l'Association des Journalistes de Défense. Il publie de temps en temps dans la presse économique spécialisée.

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