Le mouvement ETHIC (Entreprises de Taille Humaine Indépendantes et de Croissance), seul mouvement à se positionner sur le sujet, a choisi Bruno Cardot (paysan influenceur, et ancien éleveur), pour réfléchir et défendre ces entrepreneurs très spécifiques.
Agriculteurs : des entrepreneurs en souffrance

Actuellement, avec la dermatose nodulaire et la menace du Mercosur, nos agriculteurs vivent un véritable ascenseur émotionnel.
Bruno Cardot représente ceux qui défendent une méthode hybride car l’enjeu n’est pas d’opposer science et éleveurs, mais d’articuler efficacité sanitaire, respect des éleveurs et faits scientifiques.
Les Français éprouvent compassion et respect. Rappelons que les entrepreneurs agricoles subissent, comme tous les autres, l’avalanche de normes européennes et de contraintes liées à la gestion de l’Europe où nous n’avons même pas la minorité de blocage. La Politique Agricole Commune, que la France finance, bénéficie d’ailleurs plutôt aux céréaliers.
Le mouvement ETHIC regrette que, comme pour les autres entrepreneurs, tout se décide de façon technocratique, hiérarchique, et sans expérience du terrain.
Dans l’urgence, il faut avant tout faire confiance aux scientifiques pour l’analyse, et pour la mise en œuvre des solutions, aux chefs d’entreprise.
Ce cas douloureux est le reflet de tout ce qui, actuellement, entrave la bonne marche du pays : des décisions verticales, pas d’anticipation, pas d’écoute du terrain, pas de confiance dans les entrepreneurs… Sans cap réel, sans responsables ni coupables, et sans la volonté de l’État de se réformer lui-même avant de réformer le pays.
