Le loup d’Intermarché a conquis le public en quelques jours, mais son succès fulgurant a aussi ouvert la voie à une arnaque bien réelle, que l’enseigne tente désormais d’endiguer face à la prolifération de faux produits dérivés.
Arnaque : attention aux faux produits du loup Intermarché

Depuis le 6 décembre 2025, la publicité de Noël d’Intermarché est au cœur de l’actualité, portée par un engouement mondial et, dans le même temps, par une arnaque qui cible les consommateurs attirés par le loup devenu emblème de la campagne.
Arnaque autour du loup Intermarché : une publicité virale détournée
Le point de départ de cette arnaque est une publicité Intermarché devenue virale en quelques jours, grâce à une narration émotionnelle et à un personnage central immédiatement identifiable. Dans ce film de Noël, le loup, longtemps perçu comme une menace, cherche à s’intégrer en apprenant à cuisiner des légumes, un renversement symbolique qui a séduit un public très large, selon The Connexion, dépassant les 600 millions de vues sur Internet. Toutefois, alors que la publicité se diffuse massivement, des sites marchands douteux exploitent cette notoriété pour promouvoir de prétendues peluches officielles, créant une confusion entretenue autour du loup et de l’Intermarché, et nourrissant ainsi une arnaque à grande échelle.
Ce succès publicitaire repose aussi sur des choix artistiques assumés, qui ont contribué à la crédibilité émotionnelle du message et, par ricochet, à la valeur perçue des produits dérivés. La publicité, diffusée début décembre, cumule environ 600 millions de vues dans le monde en quelques jours. Or, plus l’audience est large, plus le risque d’arnaque augmente, notamment lorsque des internautes associent spontanément publicité et produits dérivés, sans vérifier leur authenticité. Ainsi, la viralité du loup Intermarché est devenue un levier pour des acteurs frauduleux, qui misent sur l’urgence et l’émotion pour pousser à l’achat.
Arnaque aux peluches : l’alerte officielle d’Intermarché
Face à cette situation, Intermarché a publié une mise en garde claire contre la arnaque liée aux fausses peluches du loup. L’enseigne précise qu’aucun produit dérivé officiel n’est actuellement commercialisé, contrairement à ce qu’affirment plusieurs sites frauduleux. « Ces sites n’ont aucun lien avec Intermarché ni avec le studio ayant créé la publicité et peuvent mener à des transactions malveillantes », a averti l’enseigne, selon une déclaration relayée par TF1 Info.
L’arnaque repose sur des mécanismes classiques, bien identifiés par les spécialistes de la fraude en ligne. Les sites incriminés utilisent des visuels inspirés de la publicité Intermarché, promettent une disponibilité limitée et affichent parfois des prix attractifs pour des peluches prétendument officielles. Pourtant, Intermarché rappelle qu’aucune vente n’a été lancée à ce stade.
Arnaque sur les produits dérivés : quand arriveront les vrais loups d’Intermarché ?
Si la arnaque prospère, c’est aussi parce qu’elle s’appuie sur une attente réelle du public. Le loup d’Intermarché a suscité une forte demande pour des produits dérivés, en particulier des peluches, comme l’indique La Dépêche. L’enseigne reconnaît cet engouement, tout en soulignant que la commercialisation d’une peluche officielle n’est pas prévue avant 2026. Cette précision, reprise par plusieurs médias régionaux, vise à couper court aux fausses annonces qui alimentent l’arnaque, en rétablissant un calendrier crédible.
La publicité elle-même a contribué à renforcer cette attente, notamment par son mode de fabrication. L’animation du loup a été réalisée intégralement à la main par Illogic Studios à Montpellier, mobilisant entre 60 et 70 artistes pendant plus de six mois, selon La Dépêche. Ce choix, salué pour son authenticité, renforce l’attachement du public au personnage et, par conséquent, la valeur symbolique des produits dérivés potentiels. «
Dans le même temps, Intermarché insiste sur le fait que la future peluche, lorsqu’elle sera lancée, respectera un cahier des charges précis, notamment en matière de fabrication. Selon plusieurs médias régionaux, l’enseigne envisage une production au moins partiellement française, ce qui explique le délai annoncé.
