Arnaques : les techniques évoluent, redoublez de vigilance !

L’art de l’arnaque commence à prendre de l’avance, se raffinant au point de tromper même les plus vigilants d’entre nous. Avec des techniques toujours plus sophistiquées, comment les éviter ?

Photo Jean Baptiste Giraud
Par Jean-Baptiste Giraud Publié le 29 mars 2024 à 16h30
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Le podcast de Jean-Baptiste Giraud du 29 mars 2024 est disponible ici.

Des food trucks arnaqués en vue des JO 2024

Aujourd'hui, les escrocs ne manquent pas de créativité pour s'approprier ce qui ne leur appartient pas. Récemment, j'ai moi-même failli tomber dans le piège d'une arnaque particulièrement élaborée. Un email, parfait dans la forme comme dans le fond, prétendait que mon site internet était suspendu. Tout y était : le logo de mon fournisseur d'accès, une adresse email convaincante, et une connaissance détaillée de mes activités. L'alarme n'a sonné que lorsque de légères incohérences sont apparues, me sauvant de justesse. Il est clair que les arnaques deviennent de plus en plus raffinées, utilisant un français impeccable et des informations précises pour nous duper.

L'épisode des propriétaires de food trucks floués est un autre exemple frappant. Convaincus par des emails aux en-têtes de l'organisation des JO 2024, certains ont investi jusqu'à 15 000 euros, persuadés d'obtenir un emplacement de choix pour leur food truck lors de l'événement. La désillusion fut brutale quand la réalité de l'arnaque s'est dévoilée. Ces exemples montrent que personne n'est à l'abri, et que l'assurance n'est pas une protection suffisante.

Arnaques : il faut être particulièrement vigilant

Une seule solution, il faut être particulièrement vigilant. Les indices d'une arnaque peuvent être subtils : un logo légèrement décalé, une faute de frappe dans une adresse email, ou une offre trop belle pour être vraie. Il est crucial d'examiner chaque détail avant de cliquer sur un lien ou de partager des informations personnelles. Une règle d'or ? Vérifier l'authenticité des demandes en contactant directement l'entité concernée par un moyen de communication officiel.

Au-delà de la vigilance individuelle, il est essentiel d'adopter des mesures de sécurité robustes : mise à jour régulière des logiciels, utilisation de mots de passe complexes et uniques, double authentification. Ces pratiques constituent un rempart supplémentaire contre les tentatives d'arnaque.

Photo Jean Baptiste Giraud

Jean-Baptiste Giraud est le fondateur et directeur de la rédaction d'Economie Matin.  Jean-Baptiste Giraud a commencé sa carrière comme journaliste reporter à Radio France, puis a passé neuf ans à BFM comme reporter, matinalier, chroniqueur et intervieweur. En parallèle, il était également journaliste pour TF1, où il réalisait des reportages et des programmes courts diffusés en prime-time.  En 2004, il fonde Economie Matin, qui devient le premier hebdomadaire économique français. Celui-ci atteint une diffusion de 600.000 exemplaires (OJD) en juin 2006. Un fonds economique espagnol prendra le contrôle de l'hebdomadaire en 2007. Après avoir créé dans la foulée plusieurs entreprises (Versailles Events, Versailles+, Les Editions Digitales), Jean-Baptiste Giraud a participé en 2010/2011 au lancement du pure player Atlantico, dont il est resté rédacteur en chef pendant un an. En 2012, soliicité par un investisseur pour créer un pure-player économique,  il décide de relancer EconomieMatin sur Internet  avec les investisseurs historiques du premier tour de Economie Matin, version papier.  Éditorialiste économique sur Sud Radio de 2016 à 2018, Il a également présenté le « Mag de l’Eco » sur RTL de 2016 à 2019, et « Questions au saut du lit » toujours sur RTL, jusqu’en septembre 2021.  Jean-Baptiste Giraud est également l'auteur de nombreux ouvrages, dont « Dernière crise avant l’Apocalypse », paru chez Ring en 2021, mais aussi de "Combien ça coute, combien ça rapporte" (Eyrolles), "Les grands esprits ont toujours tort", "Pourquoi les rayures ont-elles des zèbres", "Pourquoi les bois ont-ils des cerfs", "Histoires bêtes" (Editions du Moment) ou encore du " Guide des bécébranchés" (L'Archipel).

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