Un pic de chaleur remarquable frappe la France ce 19 septembre 2025, avec des températures pouvant grimper jusqu’à 35 °C dans le Sud-Ouest. Ce phénomène tardif, que Météo-France qualifie de sursaut de l’été, illustre la montée en fréquence des chaleurs anormales de septembre liées au réchauffement climatique.
La France confrontée à un pic de chaleur inédit en septembre

En ce vendredi 19 septembre, la chaleur s’impose sur l’ensemble du pays. Les prévisions annoncent des pointes proches de 35 °C dans certaines plaines du Sud-Ouest, un niveau particulièrement rare après la mi-septembre selon Météo-France. Ce nouvel épisode, qualifié de « remarquable », montre combien la chaleur s’invite désormais de plus en plus tard dans l’année.
Où et jusqu’à combien de degrés la chaleur va-t-elle grimper ?
Dans le Sud-Ouest, le mercure devrait atteindre 35 °C, un seuil exceptionnel si tard dans la saison. « Les 35 °C pourraient être atteints dans les plaines du Sud-Ouest, ce qui reste très rare passé un 15 septembre », rappelle Météo-France, dans des propos rapportés par Le Monde. Déjà la veille, trois stations d’Occitanie et de Gironde avaient franchi ou dépassé 33 °C.
La moitié nord n’échappe pas à la chaleur. Les prévisionnistes indiquent que les 30 °C pourront être localement atteints en Hauts-de-France, Normandie, Bassin parisien ou Bourgogne. À l’inverse, le Nord-Ouest bénéficie d’une influence maritime atténuante : à Brest, le thermomètre ne devrait pas dépasser 19 °C. Ainsi, la chaleur domine la France, mais de manière contrastée selon les régions.
Quel lien avec le changement climatique ?
Cet épisode est bref mais intense. Le pic de chaleur devrait durer entre 48 et 72 heures selon les territoires, avant une chute brutale des températures dimanche. Le phénomène résulte d’un flux de sud-ouest qui a fait remonter une masse d’air particulièrement chaud en altitude, favorisant cette hausse importante. Météo-France souligne que ce type d’événement, bien que remarquable, n’est pas inédit.
L’institution rappelle par exemple les 35,1 °C relevés à Bordeaux le 18 septembre 1987, ou encore les 35,0 °C mesurés à Toulouse le 17 septembre 2020. Toutefois, ces sursauts sont de plus en plus fréquents, parfois jusqu’à début octobre. Pour les experts, la multiplication de ces pics illustre clairement l’effet du réchauffement climatique, qui prolonge les épisodes de chaleur et modifie le calendrier habituel des saisons.
