Déclarations d’impôt 2023: ce qu’il faut déclarer et déduire

Échéances et déclarations d'impôt préremplies

Les contribuables éligibles à la déclaration préremplie automatique n'ont qu'à vérifier les informations pré-renseignées par l'administration fiscale. Parmi celles-ci figurent les coordonnées bancaires, les traitements, salaires, indemnités journalières de maladie et de maternité (cases 1AJ à 1DJ), pensions, retraites et rentes (1AS à 1DS), et revenus de capitaux mobiliers.

Deux nouvelles lignes sont apparues dans la catégorie "Traitements et salaires" : "pourboires exonérés" et "prime de partage de la valeur exonérée". Ces montants sont à déclarer si vous en avez bénéficié en 2022. La prime de partage de la valeur est exonérée d'impôts dans la limite de 3.000 euros ou 6.000 euros pour les salariés des entreprises couvertes par un accord d'intéressement ou de participation.

Modifications et déclarations d'impôt complémentaires

Vous devez déclarer tout changement intervenu en 2022 dans votre vie familiale : mariage, divorce, naissance, etc. De plus, les revenus des personnes à charge ou rattachées au foyer fiscal qui ne sont pas préremplies doivent être déclarés, ainsi que les revenus fonciers, bénéfices agricoles, commerciaux et non commerciaux, pensions alimentaires, plus-values mobilières, etc.

Il vous appartient de vérifier si les revenus issus des plateformes (Leboncoin, Vinted, Airbnb...) sont imposables et selon quelles modalités. En dessous de 3.000 euros de recettes ou de 20 transactions, vous n'êtes pas tenu de déclarer les revenus issus des ventes de biens d'occasion entre particuliers et des services "avec partage de frais" comme le covoiturage. Pour le reste, consultez les fiches pratiques sur le site du fisc.

Sommes non imposables

Certaines sommes ne sont pas imposables et donc pas à mentionner dans votre déclaration, comme le revenu de solidarité active (RSA), la prime d'activité, les prestations familiales ou liées au handicap et les allocations logement. Si votre employeur vous verse une allocation forfaitaire de télétravail (dans la limite de 580 euros), vous n'avez pas à la déclarer même si vous optez pour les frais réels.