JO 2024 : une nuit d’hôtel pour la cérémonie d’ouverture ? 1 000 euros !

Des prix déjà vus lors des JO 2012 à Londres

1 033 euros la nuit : C'est le tarif moyen constaté pour une chambre d'hôtel à Paris lors de la cérémonie d'ouverture des JO 2024. Comparé aux 317 euros habituels, la hausse est vertigineuse. Selon l'UFC-Que Choisir, cette inflation atteint 226 %, un record pour la capitale française. Les hôteliers justifient cette envolée par la loi de l'offre et de la demande. Mais pas sûr que les touristes apprécient ces prix astronomiques.

Face aux critiques, les hôteliers parisiens se défendent. Ils appellent à relativiser et évoquent des hausses de prix similaires lors des Jeux Olympiques 2012 à Londres. Ils insistent sur le fait que ces tarifs sont une réponse à une demande exceptionnelle liée à la grandeur de l'événement. Cependant, cette défense ne suffit pas à apaiser les consommateurs et les associations de défense de leurs droits. Selon Franck Delvau sur BFM TV, président de l'UMIH Île-de-France, seulement 50% des chambres d'hôtels sont aujourd'hui mises sur le marché.

Plus de 10 000 hôtels en Île-de-France vont être contrôlés 

Cette hausse des prix impacte directement les consommateurs. Beaucoup se retrouvent contraints de revoir leurs plans ou de payer des sommes exorbitantes pour assister à la cérémonie d'ouverture. L'UFC-Que Choisir souligne également des pratiques restrictives, comme l'exigence de réservations pour plusieurs nuits. Ce phénomène n'est pas limité aux hôtels, affectant aussi d'autres formes d'hébergement comme Airbnb. Une hausse des prix des nuits d'hôtels avait eu lieu lors de la Coupe du monde de football en 1998 et lors du Championnat d'Europe de football en 2016. Ces deux compétitions étaient organisées en France. Mais les hausses des prix étaient beaucoup moins fortes.

Pour contrer cette flambée des prix, la Répression des fraudes intensifie ses contrôles. L'objectif est de s'assurer que les touristes « en aient pour leur argent ». Plus de 10 000 hôtels en Île-de-France seront contrôlés avant le début de l'événement, selon la ministre déléguée au Tourisme, Olivia Grégoire. La réponse des autorités et des acteurs du tourisme sera très importante.