Les trottinettes électriques vont-elles disparaitre de la ville de Paris ?

Supprimer les trottinettes électriques, une démarche écologiste

Les trottinettes électriques doivent-elles disparaitre de la ville de Paris ? Telle est la question à laquelle les Parisiens devront répondre dans un referendum organisé localement et prévu pour le 2 avril 2023. Interrogée par Le Parisien, la maire socialiste, Anne Hidalgo, semble avoir une préférence pour leur suppression. Plusieurs faits sont remis en cause. Tout d’abord, le modèle des trottinettes en libre-service fait l'objet de vives critiques par rapport au manquement à l’écologie. Entre les nombreuses trottinettes qui finissent au fond de la seine, les batteries dont le recyclage est difficile ou couteux, ou les détériorations sans réparation pouvant même aller jusqu’au danger pour l’utilisateur, ce moyen de transport en libre-service pose un réel problème.

Viennent ensuite les problématiques liées aux entreprises qui proposent les engins de mobilités urbaines. Trop peu d’entreprises protègent leurs employés comme elles le devraient. Le matériel utilisé est directement importé d’usines étrangères qui ne respectent pas les droits de leurs salariés. La question n’est évidement pas d’interdire les trottinettes mais bien de limiter l’usage des trottinettes en libre service. 15.000 trottinettes seraient ainsi en service dans Paris. Les entreprises qui les proposent sont les bien connues Dott, Lime ou encore Tier.

Légiférer pour réduire les accidents

Réduire les dangers pour les jeux olympiques de 2024 ou réel souci écologique, la question reste entière et seul le vote viendra trancher. Mais ce qui est certain, c’est qu’il est aussi question des dangers que représentent ces moyens de locomotion. Feux rouges grillés, accidents quotidiens et même accidents mortels, le lourd bilan des trottinettes électriques s’alourdit. La faute à la législation ou aux usagers ? C’est ce qu’entend définir la mairie de Paris en initiant la discussion d’un code de la rue.

À l’image du code de la route, celui-ci viendrait encadrer les pratiques et les sanctions en cas de non-respect des règles de circulation. Le code de la rue, s'il est ensuite validée par les instances législatives gouvernementales, viendrait dicter aux cyclistes, aux scooters et aux motos leurs obligations. La présentation du code aura lieu en juin 2023.