Locations saisonnières : pourquoi elles rapporteront moins

La location de vos biens sur des plateformes comme Airbnb vous permettait d’arrondir vos fins de mois ? Attention, des modifications fiscales pourraient bien changer la donne !

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Par Jean-Baptiste Giraud Publié le 19 octobre 2023 à 16h30
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3 000 EUROSÀ l'heure actuelle, pour 10 000 euros gagnés sur une location saisonnière, seulement 3 000 euros sont déclarables.

Locations : vers une réduction de l'abattement de 75% sur les revenus

Nombreux sont ceux qui, pour booster leurs revenus, proposent une chambre, un appartement ou une maison secondaire à la location sur des plateformes comme Airbnb. Jusqu'à présent, ce système offrait un avantage fiscal notable : un abattement de 75% sur les revenus. Imaginez, pour 10 000 euros gagnés, seulement 3 000 euros étaient déclarables. Une aubaine pour les propriétaires.

Mais le vent tourne. Le 13 octobre 2023, certains députés ont mis en lumière une possible réforme. Le gouvernement, cherchant à diversifier ses sources de revenus, envisage de revoir cet avantage fiscal. L'enjeu ? Réduire ou supprimer cet abattement qui a fait le bonheur de tant de propriétaires.

Difficile désormais d'atténuer les dépenses dans les travaux

Là où le bât blesse, c'est sur l'investissement initial. Nombreux sont ceux qui ont investi dans des travaux d'aménagement ou d'isolation, comptant sur les loyers futurs pour rembourser ces coûts. Auparavant, ces dépenses pouvaient être déduites, neutralisant en quelque sorte l'investissement. Désormais, cette donne pourrait changer, bouleversant ainsi les calculs de rentabilité.

Si vous avez contracté un prêt pour rénover ou aménager une location, restez sur vos gardes. Ces changements pourraient impacter votre rentabilité. Ouvrez grand les yeux, tendez l'oreille et adaptez-vous à cette nouvelle réalité. Car, comme toujours, l'anticipation est la clé dans l'économie moderne.

Le podcast du 17 octobre 2023 de Jean-Baptiste Giraud est disponible ici.

Photo Jean Baptiste Giraud

Jean-Baptiste Giraud est le fondateur et directeur de la rédaction d'Economie Matin.  Jean-Baptiste Giraud a commencé sa carrière comme journaliste reporter à Radio France, puis a passé neuf ans à BFM comme reporter, matinalier, chroniqueur et intervieweur. En parallèle, il était également journaliste pour TF1, où il réalisait des reportages et des programmes courts diffusés en prime-time.  En 2004, il fonde Economie Matin, qui devient le premier hebdomadaire économique français. Celui-ci atteint une diffusion de 600.000 exemplaires (OJD) en juin 2006. Un fonds economique espagnol prendra le contrôle de l'hebdomadaire en 2007. Après avoir créé dans la foulée plusieurs entreprises (Versailles Events, Versailles+, Les Editions Digitales), Jean-Baptiste Giraud a participé en 2010/2011 au lancement du pure player Atlantico, dont il est resté rédacteur en chef pendant un an. En 2012, soliicité par un investisseur pour créer un pure-player économique,  il décide de relancer EconomieMatin sur Internet  avec les investisseurs historiques du premier tour de Economie Matin, version papier.  Éditorialiste économique sur Sud Radio de 2016 à 2018, Il a également présenté le « Mag de l’Eco » sur RTL de 2016 à 2019, et « Questions au saut du lit » toujours sur RTL, jusqu’en septembre 2021.  Jean-Baptiste Giraud est également l'auteur de nombreux ouvrages, dont « Dernière crise avant l’Apocalypse », paru chez Ring en 2021, mais aussi de "Combien ça coute, combien ça rapporte" (Eyrolles), "Les grands esprits ont toujours tort", "Pourquoi les rayures ont-elles des zèbres", "Pourquoi les bois ont-ils des cerfs", "Histoires bêtes" (Editions du Moment) ou encore du " Guide des bécébranchés" (L'Archipel).

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3 commentaires on «Locations saisonnières : pourquoi elles rapporteront moins»

  • Votre article est faux et mensonger, renseignez vous avant! L’abattement est de 71% sur les locations touristiques qui sont classées par un organisme de tourisme et de 50% sur les locations meublées non classées.

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    • Incroyable de pouvoir publier de telles inepties !
      Déjà le taux est de 71 pour une infime partie des loueurs et non 75, de plus si c’était 75 ça ne ferait pas 3000/10000 mais 2500, ensuite cette décote ne se fait pas sur les revenus mais sur le chiffre d’affaires, je vous assure qu’en chambre d’hôtes la différence est énorme et justifie pleinement une décote importante !
      Et surtout au jour où vous publiez cet article (jeudi 19) la partie recette du budget a été votée la veille avec passage en force et nouvelles règles pour les meublés de tourisme, ce dont vous ne parlez même pas…

  • D’accord avec Marie.

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