Toutes les études le disent, les consommateurs se soucient de plus en plus de la protection de leurs données personnelles. Las, 68 millions d’entre eux ont vu leur compte Dropbox piraté.
Deux comptes sur trois compromis
Le site Dropbox, qui permet de stocker ses fichiers et documents en ligne, a été victime d’un piratage en 2012. C’est cette semaine seulement que les hackers ont décidé de mettre en ligne les 68 millions de mots de passe et d’identifiants volés (sachant qu’en 2012, Dropbox ne comptait que 100 millions d’utilisateurs dans le monde !).
Pour tenter de rassurer ses utilisateurs, l’entreprise Dropbox assure qu’en l’espace de quatre ans, elle a fait le nécessaire pour limiter la probabilité que des pirates s’emparent de ces identifiants et mots de passe et les utilisent.
Dropbox a malgré tout demandé par email à nombre de ses utilisateurs de modifier leur mot de passe. Si vous avez reçu ce message, il faut immédiatement changer votre mot de passe. Et même si vous n’avez pas été contacté, il serait préférable de le modifier par mesure de précaution.
Have I been pwned ?
Le site Internet https://haveibeenpwned.com/ permet de savoir si votre adresse email a été piraté ou non. Si oui, il convient de modifier votre mot de passe. Et si vous utilisiez ce même mot de passe sur d’autres sites, alors il faut le changer aussi !
A l’ère du big data, un nombre croissant de consommateurs ont à cœur de protéger leur « domicile immatériel », c’est-à-dire l’ensemble des données personnelles qu’ils communiquent (nom, adresse, numéro de carte bancaire ou de Sécurité Sociale, mais aussi origines raciales, opinions politiques, état de santé).
Comme l’explique une étude publiée par Deloitte University Press, 80 % des consommateurs interrogés disent que la probabilité qu’ils achètent un produit à une entreprise est plus élevée s’ils sont sûrs que les données demandées sont protégées.
59 % des consommateurs disent qu’ils ont peu de chance de faire appel à des entreprises au sein desquelles des données financières ou sensibles ont fait l’objet d’un vol. Et seuls 51 % pardonneraient à une entreprise une faille dans la sécurité numérique.