Le week-end du 19 juin 2021 et les jours suivants ont été marqués par de forts orages qui ont frappé l’ensemble du territoire. Inondations en Île-de-France ou encore dans le Nord, tonnerre, foudre, grêle… un phénomène météorologique majeur qui a une nouvelle fois touché le secteur agricole. Depuis le début du printemps 2021, ce dernier n’est pas épargné.
D’abord le gel, puis un mois de mai compliqué…
L’agriculture, en France, a commencé l’année avec une période de gel tardif en avril 2021, qualifiée tout simplement de « pire catastrophe agronomique de ce début de 21e siècle » selon le ministre de l’Agriculture, Julie Denormandie. Les vignes, en particulier, ont été durement touchées, tout comme la production de fruits… et les dommages se chiffrent en dizaines de millions d’euros, potentiellement en milliards.
Puis vint le mois de mai : si des événements exceptionnels, en termes météorologiques, n’ont pas été signalés, le mois a été compliqué avec des épisodes de grêle localisés, notamment, qui ont une nouvelle fois touché la production agricole. Un risque calculé en temps normal, mais qui vient en 2021 s’ajouter au gel.
Malheureusement, la série noire était loin d’être terminée : la fin du printemps et le début de l’été ont apporté une nouvelle mauvaise surprise au secteur agricole.
Des dégâts considérables dans certaines cultures
Localisés mais extrêmement violents et répartis sur l'ensemble du territoire français, une mini-tornade a même été filmée en France dans le doubs le 22 juin 2021, les orages qui ont touché le pays le week-end du 19 juin 2021 ont fait d’importants dégâts. La FNSEA, syndicat majoritaire, a même déclaré que « dans certains secteurs, c’est catastrophique ». Saumurois, Bourgogne-Franche-Comté, Côte d’or… sa présidente, Christiane Lambert, dévoile que certaines parcelles ont été détruites « à 100 % ».
Interrogé par France 3 Auvergne Rhône Alpes, Benoît Claret, président de la Chambre d’agriculture de l’Ardèche, s’inquiète déjà pour l’avenir : « en plus des dégâts déjà très importants causés par le gel en avril sur la viticulture, les pertes causées par la grêle sont très importantes. Il ne reste plus rien. Le bois est touché, c'est aussi inquiétant pour la récolte de 2022 ».