Ouf, Air France obtient une note de 8,2 sur dix, ce qui la place en troisième position (ex-aecquo avec AirBaltic et Lufthansa) des meilleures compagnies aériennes du monde.
Sur terre et dans les airs
C’est du moins le score obtenu par la compagnie tricolore dans le classement établi par le site internet AirHelp avec l'aide de Skytraxresearch.com. La plateforme se base sur trois critères très importants : qualité et service, ponctualité et indemnisation des retards. 34 compagnies aériennes desservant l’Europe ont été passées au crible. L’idée est donc de mesurer la qualité des services d'une compagnie, sur terre et dans les airs.
La grande gagnante est, sans surprise, Qatar Airways, régulièrement distinguée dans d’autres classements.
Air France, donc, a de bons résultats sur les trois critères qui font le classement, ce qui place la compagnie en tête du marché en France et à la troisième place mondiale.
RyanAir et EasyJet dans le collimateur
RyanAir en revanche ne fait pas partie du top 10. "Le AirHelp Score de Ryanair est tiré vers le bas par la qualité de ses services. En revanche, la ponctualité de la compagnie aide à équilibrer sa note générale" explique le site.
Easyjet fait pire : "La mauvaise prise en charge des réclamations de ses clients baisse fortement le score d'Easyjet, ce qui place la compagnie low-cost parmi les plus mauvais élèves du AirHelp Score". De quoi rendre furieuse l'intéressée ! Elle a rétorqué, dans un communiqué de presse, que "la compagnie a été recommandée par le CAA (Civil Aviation Authority), organisme de réglementation britannique, pour sa gestion des réclamations sur la base de l'EU261. Les indemnités compensatoires sont toujours versées lorsque cela se justifie".
La plateforme AirHelp, fondée en 2013, aide les voyageurs à récupérer leur indemnisation en cas de retard ou d'annulation de vol. Pour mesurer la ponctualité par exemple, elle compile les départs à l'heure de chaque compagnie sur les trois derniers mois.
Pour évaluer l’indemnisation des retards, elle analyse l'efficacité et la bonne foi des compagnies lorsqu'elles traitent les demandes d'indemnisation pour des vols perturbés, en se basant sur le nombre de demandes valides rejetées, le temps d'acceptation des demandes et le délai de paiement.