Allocations familiales : Ayrault taille dans les ressources des ménages

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Par Jean-Baptiste Le Roux Modifié le 2 juin 2013 à 21h16

L'an II du quinquennat de François Hollande commence donc comme l'an I, par des sacrifices que va devoir endurer la population alors que le train des dépenses publiques continue de rouler à une vitesse beaucoup trop rapide pour la conjoncture.

Après les hausses d'impôt, les coups de rabot sur la politique sociale. Et la réforme de la politique familiale est en plein dans la ligne de mire du gouvernement. C'est ainsi que Jean-Marc Ayrault doit annoncer ce lundi, devant le Haut Conseil de la famille, quelle solution son gouvernement va choisir. Réduction des allocations familiales pour les ménages les plus riches ou bien plafonnement du quotient familial ?

Jusqu'à récemment, on penchait plus sur la modulation des allocations familiales. François Hollande lui-même était favorable à cette option, l'idée que les plus hauts revenus bénéficient des mêmes allocations que les ménages moins aisés lui semblant insupportable. Cependant, depuis quelques jours l'exécutif aurait changé son fusil d'épaule et pencherait donc pour la modulation du quotient familial. C'est dimanche soir que Jean-Marc Ayrault et François Hollande devaient trancher.

En terme de résultats, les deux mesures sont assez similaires. Réduire les allocs de 15 % des ménages les plus aisés rapporterait donc autant que modifier le quotient familial, soit environ 1 milliard d'euros, même si dans un cas on parle de hausse des recettes, et de l'autre une baisse des dépenses. Seulement il ne faut pas perdre de vue que les allocations familiales ne sont versées qu'à partir du deuxième enfant, et ne toucheraient donc pas les foyers avec un enfant.

L'option du quotient familial répartirait donc mieux les efforts. Mais voilà, laquelle des deux mesures passera le mieux auprès de l'opinion publique ? Réponse ce lundi.

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Jean-Baptiste Le Roux est membre de la rédaction d'Economie Matin

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