Le référendum pour ou contre la sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne aura lieu le 23 juin, et la Banque d’Angleterre a décidé de poser de tout son poids pour faire pencher la balance.
L’institution financière est pour le maintien de la Grande-Bretagne au sein de l’Union. Selon elle, un départ du pays aurait de sérieuses conséquences sur l’activité des entreprises et sur les consommateurs anglais. L’impact provoqué par cette sortie aurait pour conséquence une récession technique, un ralentissement de la croissance ainsi qu’une augmentation de l’inflation.
Baisse de l’activité
Le Brexit s’accompagnerait également d’une baisse des investissements des entreprises étrangères, qui pourraient craindre les conséquences d’un nouveau statut complètement indépendant de la Grande-Bretagne vis à vis de l’Union. En bout de course, la monnaie du pays en souffrirait également.
Estimations de croissance en recul
Difficile de qualifier ces prédictions de lubie : la Banque d’Angleterre a établi ces estimations d’après son comité de politique monétaire, qui est indépendant. L’institution a aussi donné ses prévisions de croissance pour 2016 et 2017, qui baissent par rapport aux précédentes estimations : 2% cette année et 2,3% pour l’année prochaine, au lieu de 2,2% et 2,4% ; et ces chiffres sont donnés dans l’hypothèse où le pays reste rattaché au continent.