Vous les connaissez même si probablement vous n'en avez jamais tenus entre vos mains : les billets de 500 euros sont rares. Leur valeur élevée, plus d'un tiers du SMIC brut français, ne les réservent qu'à certaines catégories de personnes : les banquiers, les ultra-riches et les... malfrats ! C'est cette dernière catégorie qui semble avoir poussé la BCE à pencher pour la suppression pure et simple de la coupure la plus élevée de la zone euro.
Le billet de 500 euros : la boîte de Pandore
Si le commun des mortels n'a pas de billet de 500 euros dans sa poche, c'est assez normal : il vaut bien trop cher. Et depuis que la limite de paiement en espèces n'est plus que de 1 000 euros (en France pour les résidents), on ne comprend pas trop ce qu'on pourrait en faire de ces billets mauves.
Pourtant ils sont encore en circulation. Les banques s'en servent, bien évidemment, mais ils sont surtout devenus une véritable "boîte de Pandore". Blanchiment d'argent, drogue, prostitution et même terrorisme sont liés à cette coupure. La mafia en raffole, les malfrats en abusent... et les autorités ne savent plus à quel saint se vouer.
La BCE a donc décidé de leur venir en aide... peut-être.
La fin du billet de 500 euros bientôt décidée par la BCE ?
Ce n'est pour l'instant qu'un projet mais il pourrait facilement devenir réalité : le billet de 500 euros pourrait tout simplement disparaître de la surface de la terre. Une décision justifiée surtout par son utilisation dans les milieux du banditisme organisé et du terrorisme. Pour le citoyen lambda, de toute manière, ça ne changera rien.
Mais une telle suppression aura un coût, et pas des moindres. Actuellement il y aurait 307 milliards d'euros en "billets mauves" en circulation en Europe... soit un tiers du total. Autant d'argent qu'il faudra compenser en imprimant des billets jaunes, verts, oranges, bleus, rouges et gris.