Depuis le vote pour le Brexit du 23 juin, Londres joue la montre : le fameux article 50 du traité de Lisbonne, qui consacre le début des négociations pour la sortie du pays de l'UE, n'a toujours pas été activé par le gouvernement anglais. Signe de l'impréparation du camp du Brexit…
Mais les partenaires européens de la Grande-Bretagne y verront plus clair au printemps : Theresa May, la Première ministre britannique, a en effet annoncé sur la BBC que l'activation de l'article 50 aura lieu fin mars. Cela marquera des négociations qui pourront durer deux ans. Cela ne sera pas de trop pour Londres, qui navigue à vue depuis le référendum.
Un flou artistique préjudiciable à l'économie
Theresa May veut « le meilleur accord pour les Britanniques ». C'est entendu, mais quelle forme prendra l'accord de coopération entre la Grande-Bretagne et le reste de l'Union ? Si le pays veut conserver son accès au marché unique, il lui faudra accepter la liberté de circulation des personnes. Or, c'est précisément sur ce thème que le Brexit a obtenu le résultat que l'on sait…
Quel accord avec l'Union ?
Si l'Europe continentale attend avec impatience le début des négociations de sortie de la Grande-Bretagne, les milieux économiques également sont pressés d'en finir. Ne serait-ce que pour éliminer le flou artistique qui règne sur le projet du gouvernement anglais. Plusieurs entreprises ont gelé leurs investissements, ou menacent même de partir, suivant la nature de l'accord avec l'UE.