Au bureau, to bise or not to bise ?

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Par Aurélie Giraud Modifié le 6 avril 2020 à 17h08
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72%72% des Français ne se feront plus la bise au travail.

Si l’heure est encore au confinement, certains pensent à « leur vie d'après » et au retour au bureau, et beaucoup ont d’ores et déjà décidé d’adopter définitivement certains gestes barrières sur leur lieu de travail. Et ce n’est pas plus mal !

Se serrer la main ? S’embrasser ? Un simple « bonjour » ? Comment saluer ses collègues de travail une fois la crise sanitaire derrière nous ?

Coronavirus : plus de 6 Français sur 10 changeront d’attitude au travail

Quels nouveaux comportements les Français adopteront-ils au bureau ? C’est à cette question qu’a souhaité répondre la plateforme de recrutement pour l'intérim QAPA, en menant un sondage entre le 31 mars et le 3 avril 2020 auprès de 4,5 millions de candidats et 135.000 recruteurs.

Selon les résultats de ce sondage, relayé par nos confrères de BFMTV, pour la grande majorité des personnes interrogées (63%), « cette crise sanitaire sans précédent va profondément changer l'attitude des travailleurs », particulièrement pour les femmes, qui sont 73% à l’affirmer.

7 Français sur 10 ne se feront plus la bise au travail

Si les Français sont prêts à abandonner la bise sur leur lieu de travail (pour 72% des sondés), ce qui en réjouira plus d’un, puisqu’il semblerait qu’un tiers d’entre eux (34%) n’aimaient déjà pas cette pratique, plus de la moitié d’entre eux (54%) continueront de se serrer la main. À noter toutefois une différence entre les sexes : 66% des hommes indiquent qu’ils continueront à serrer la main de leurs collègues, contre 42% des femmes.

Mais on le sait, en période d’épidémie, de grippe saisonnière ou de gastro, et a fortiori de coronavirus - selon le sondage, plus de 8 Français sur 10 (81%) pensent qu’il reviendra tous les ans -, même la poignée de mains est à bannir si l’on espère passer entre les mailles du filet.

Que ce soit par peur d’attraper ou celle de transmettre des microbes, il serait bon d’adopter les gestes barrières en tout temps !

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Aurélie Giraud, juriste de formation, titulaire d'une maîtrise de droit public (Sorbonne, Paris I), est journaliste à Economie Matin, après avoir travaillé comme correctrice et éditrice dans l’édition.

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