Cash : le jeu N°1 de la Française des Jeux

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Par Tugdual de Dieuleveult Modifié le 21 mai 2013 à 15h10

Sur Economie Matin, nous avons de nombreuses fois relayé les montants extraordinaires de l'Euro Millions. Mais on ne vous parle pas souvent de cet autre jeu de la Française des Jeux qui fait un tabac chez les buralistes : Cash.

En seulement 4 ans, ce jeu de grattage s'est imposé comme le premier jeu de la Française des Jeux, devant Euro Millions, Loto et Rapido. Et rappelons le, Cash est un jeu de grattage.

Ce qui fait le succès de Cash, c'est à la fois le montant maximal de la cagnotte : 500 000 euros, mais également le côté immédiat du jeu. On gratte, on gagne ou on perd, mais on n'a pas a attendre un tirage stressant à la télévision avec son précieux ticket. Et pourtant le ticket de Cash n'est pas donné. Il faut tout de même payer 5 euros pour une grille. Le succès de Cash est assez étonnant car le jeu ne bénéficie pas de publicité à grande échelle et a été lancé à l'époque dans une grande discrétion. Et pour la Française des Jeux, ce sont également le design, le nom et le format, très visible, du jeu qui ont permis de faire gagner plus de 260 joueurs à 500 000 euros et de toucher en 2012 2,9 millions de joueurs.

Depuis sa création en 2009, plus d'un milliard de tickets ont été vendus. Et mieux, en 2012, Cash représente 1/3 du chiffre d'affaires de la Française des jeux (5,4 milliards d'euros) soit 1,8 milliard d'euros de recettes.

Pour rappel, la Française des Jeux est le numéro deux mondial des ventes de jeux à gratter, derrière la loterie italienne Lottomatica.

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Journaliste pour RMC.fr, Tugdual de Dieuleveult a demarré sa carrière à la télévision en réalisant un documentaire pour Canal+/Lundi Investigation (Dieuleveult : enquête sur un mystère). Il s'investit dans l'ONG Solidarité Internationale et part au Darfour en 2008 pour la Journée Mondiale de l'Eau. En 2010, il rejoint l'équipage de La Boudeuse en Amazonie et participe à l'élaboration de deux documentaires diffusés sur France 5. Il se spécialise ensuite sur le web et collabore avec plusieurs rédactions dont Europe 1, Atlantico, Oh My Food et RMC depuis 2012. Il a intégré Economie Matin dès sa création.

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