Il faut bien fixer une échéance, et quand le 1er janvier est passé, les lois ou décrets d'application, ou encore les conditions générales de vente, se rabattent sur le milieu de l'année, soit, le 1er juillet. Cette année heureusement, pas de grosses mauvaises nouvelles à attendre : ni hausse des tarifs SNCF juste avant les départs en vacances, ni non plus hausse des impôts : la ficelle est cassée. Restent une évolution des règles d'indemnisation du chômage, de nouveaux tarifs pour le gaz et l'itinérance mobile à l'étranger, et le temps partiel qui évolue. Revue de détail :
Téléphonie mobile : nouveaux tarifs
Vous partez à l'étranger avec votre smartphone et/ou votre tablette ? Bonne nouvelle : une directive européenne impose aux opérateurs de baisser leurs tarifs d'itinérance pour les données, qui provoquaient parfois de grosses mauvaises surprises aux usagers naïfs. Désormais, le mégaoctet de données à l'étranger sera facturé 20 centimes d'euro chez tous les opérateurs, quand certains pouvaient facturer parfois plus du double. Coté téléphonie, les appels émis ne pourront pas coûter plus de 19 centimes la minute, et la réception 5 centimes, en Europe.
Gaz : encore une baisse des prix
Autre bonne nouvelle, le prix du gaz, certes, relativement peu sollicité en été, sauf pour prendre une douche, baisse de 0,1 %. Attention, il ne s'agit là bien sûr que de la baisse des tarifs réglementés. Mais ils concernent encore 92 % des consommateurs....
Chômage : nouvelles règles
Licencié ?
Temps partiel : la tuile
Les contrats à temps partiel signés à partir du 1er juillet sont soumis à une nouvelle règle : ils ne peuvent être inférieur à 24 heures hebdomadaires, soit, un bon deux tiers temps. Le but est louable : protéger les salariés en situation précaire des vilains patrons qui voudraient les contraindre à travailler moins. Et tant pis pour ceux qui choisissent de travailler à mi-temps, ou cumulent deux jobs à mi-temps par choix. Les dérogations sont réservées aux emplois à domicile, et aux branches qui auront signé un accord cadre spécifique. Pour l'instant, rien n'a encore bougé. 4 millions de salariés travaillent à temps partiel.
Pas de hausses des prix du timbre, de la RATP ou encore de la SNCF dans nos radars, mais si vous détectez une hausse non signalée, n'hésitez pas à nous écrire ! [email protected]