Les 5 pièges de la loi Duflot

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Par Rédaction Modifié le 24 avril 2014 à 16h05

La loi Duflot est un dispositif fiscal qui vous permet de récupérer 18% du montant de votre bien en réduction d’impôt sur 9 ans. Mais attention, la rentabilité risque de ne pas être au rendez-vous si votre projet n’a pas été suffisamment préparé. Découvrez dans ce dossier les 5 pièges à éviter pour réussir votre investissement Duflot.

Qu’est-ce que la loi Duflot ? Cette loi vient stimuler les constructions dans l’immobilier neuf en offrant des avantages tangibles aux particuliers investisseurs : réduire leurs impôts, construire un patrimoine, protéger leur famille, préparer leur retraite, etc. Pour en bénéficier, vous devez acquérir un bien neuf, certifié BBC 2005 ou répondant à la norme RT 2012. Dans le même temps, vous devez vous assurer que la location réponde à certaines conditions : respect des plafonds de loyers (définis pour chacune des zones Duflot) et de ressources des locataires.

Retrouvez les 5 pièges qui peuvent entraver le bon déroulement de votre investissement Duflot.

1- “Investir au mauvais endroit”
Évaluez la demande locative de la ville, voire du quartier, où vous souhaitez investir. En effet, certains promoteurs mal intentionnés cherchent à vendre des programmes situés dans des zones Duflot où le marché locatif n’est pas suffisamment dynamique. Outre l’attraction de la ville, prenez garde à la qualité des infrastructures urbaines se trouvant à proximité de votre bien : transports en commun, commerces, universités … Un logement vide serait néfaste à la rentabilité de votre appartement et pourrait remettre en cause votre avantage fiscal !

2- “Investir sans faire de calculs” Votre investissement doit s’intégrer dans une véritable stratégie d’investissement et ne pas être pensé via le prisme de la réduction fiscale. Certes, celle-ci est très intéressante mais le dispositif Duflot reste un investissement immobilier. Pensez alors aux conditions de revente de votre bien et à la rentabilité locative de celui-ci. De plus, prenez garde à ne pas dépasser les plafonds de niches fiscales : vous ne pouvez recevoir une réduction d’impôt supérieure à 10 000 €.

3- “Ne pas concevoir son projet sur le long terme” Votre engagement locatif est, rappelons le, de 9 ans. Misez donc sur les quartiers en devenir. Ce conseil vaut également pour votre crédit : prenez le temps de comparer les offres et préférez un taux fixe. Même s’ils offrent un taux très avantageux, les taux variables peuvent en effet se révéler très coûteux à long terme.

4- “Préparer son projet en solitaire” Se lancer seul dans un projet d’investissement peut s’avérer long et infructueux. Vous risquez de passer à côté d’opportunités d’achat plus rentables eu égard de votre situation. Les conseillers en gestion de patrimoine sauront vous conseiller et vous guider au mieux.

5- “La gestion locative n’est pas le plus important” Trouver des locataires pour votre bien est la clé de votre investissement ! En plus de ce qui a été abordé, il faut attentivement étudier le marché. Investissez donc dans un bien qui correspond à la demande du secteur où vous investissez (par exemple, choisissez un T1 pour un quartier étudiant). Les loyers sont déjà encadrés par la loi Duflot. À partir de ces plafonds, fixez un loyer qui soit attractif mais qui ne remette pas en cause la rentabilité de votre opération."

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